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Après le mystère qui a entouré la chute dont Jorge Lorenzo s’est relevé avec le scaphoïde gauche cassé, le pilote majorquin a apporté quelques précisions lors de la présentation du team Repsol Honda 2019 à Madrid.

Jorge Lorenzo: « C’était en moto. C’était mon premier jour avec une moto, en faisant du dirt track sur une piste italienne. Et oui, cela est arrivé très rapidement, car une erreur a été de ne pas vérifier correctement la piste et, dans certaines parties de celle-ci, il y avait de la boue difficile à voir. Parce que la surface semblait parfaite, sèche, mais il y avait de la boue et, quand je suis entré dans cette zone, l’avant s’est dérobé et j’ai subi une chute vraiment stupide. Mais malheureusement, mon poignet n’était pas complètement guéri du crash de la Thaïlande, et je n’avais donc pas une mobilité de 100%, ce qui a un peu augmenté la pression exercée sur le scaphoïde, et il s’est cassé. Nous avons décidé tous ensemble de subir une opération, en prenant en compte la nature particulière de cet os par rapport à d’autres os, sa complexité. C’est compliqué. Le scaphoïde est l’un des os les plus difficiles à soigner. En 2019, nous disposons de technologies médicales avancées. Ils placent une vis dans l’os pour récupérer plus rapidement. Sans cette intervention, il faut parfois 7 ou 8 mois pour récupérer « .

Cette fracture à quelques jours du début des essais MotoGP de l’année 2019 tombe mal, et Jorge Lorenzo se projette déjà au mois de mars, pour le premier Grand Prix de la saison: « De toute évidence, la solution idéale serait de pouvoir piloter et tester à Sepang. Mais, compte tenu de la situation et du peu de jours d’ici à Sepang, nous avons décidé à 100% que je ne testerai pas à Sepang mais que je ferai le test au Qatar, un mois ou 34 jours (après sa blessure). Je ne pense pas que je serai à 100% au test du Qatar, probablement à 80-85%, mais à 90-95% à la course du Qatar. C’est comme ça. Évidemment, je ne m’attendais pas à une chute il y a trois jours. C’était une grosse chute car je pense que c’était un crash très malchanceux, une situation malchanceuse. Mais maintenant, nous sommes dans cette situation et nous devons travailler aussi bien que possible avec le physiothérapeute, avec les machines et tout, et nous avons notre plan pour le faire. Je pense que, vendredi, je vais commencer à bouger un peu le poignet et, petit à petit, nous allons bien récupérer de cette blessure « . 

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