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Le cas Yamaha intrigue et parfois même passionne. Comment un constructeur au palmarès aussi fourni et à l’abonnement aux avant-postes sans cesse renouvelé depuis le début de ce siècle a-t-il pu en arriver là ? 23 courses sans la moindre victoire et une prestation à Buriram certes encourageante mais qui relève du plus grand mystère. Les ingénieurs japonais, en s’excusant, ont donc pris la charge de la responsabilité de ce marasme. Mais dans le paddock, certains rappellent qu’il ne faut pas oublier les pilotes. Ainsi Jorge Lorenzo

La victoire a cent pères et la défaite est orpheline dit le dicton. Chez Yamaha, il y a des ingénieurs et il y a des pilotes. Unis dans le succès, pourquoi seraient-ils des étrangers dans la défaite ? Sur Tuttomotoriweb, Jorge Lorenzo donne son avis sur la question. Qui est d’autant plus éclairé qu’il a vécu tout de même huit saisons sous l’auvent frappé des diapasons : « d’abord, on a tous des problèmes » précise Por Fuera. « On a des soucis parce que l’on fait des erreurs. On voudrait être plus proche de Marquez pour jouer le titre. Suzuki et Yamaha se sont aussi fourvoyés. Et leurs performances dépendent beaucoup du circuit ».

Il poursuit : « tant Viñales que Rossi sont de très grands pilotes. Mais je ne suis pas désolé pour eux, car on est là pour battre tout le monde. Maverick a gagné les deux premières courses, et il sortait d’une intersaison où il avait été très performant. A ce moment-là, on le portait aux nues on disait que c’était mieux de travailler avec lui plutôt qu’avec moi, puis les problèmes sont arrivés ».

Le Majorquin donne alors son sentiment : « je ne sais pas ce qui s’est passé à l’intérieur du box, mais de mon expérience il ressort que Yamaha a toujours pris soin d’écouter ses pilotes et de prendre en compte leur avis. Alors, de ce point de vue, Valentino s’est trompé. Quant à Viñales, on ne peut pas dire qu’il soit psychologiquement fragile. On parle d’un vainqueur de Grand Prix. Dans le cas Forcada, il est vrai que ce dernier a un fort caractère et comme le mien l’est aussi, on a eu des mots, mais on a aussi gagné trois titres. Maverick a fait ses choix, librement ».

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