Quid de Jorge Lorenzo en ce début d’année 2020 ? Il avait conclu 2019 en laissant planer l’idée qu’un poste de pilote d’essai chez Yamaha le tenterait bien. Une perspective si sérieuse que, chez les équipementiers, on était mobilisé pour lui préparer ce dont il aurait besoin pour s’acquitter de cette mission. Pendant ce temps, Por Fuera entretenait la rumeur en jurant qu’il allait revenir dans le paddock. Mais depuis, c’est le calme plat et alors que les pilotes reprennent l’entrainement pour être prêts pour les tests de Sepang le mois prochain, le Majorquin poursuit la tournée de grands ducs…
2019 s’est terminée avec un retour à la lumière du MotoGP d’un Jorge Lorenzo qui avait pourtant juré au soir du Grand Prix de Valence qu’on ne le reprendrait plus à ce jeu finalement dangereux. L’idée était qu’avec une usine Yamaha orpheline d’un pilote test de grande valeur, le Majorquin pourrait revenir à ses premières amours chez l’élite. Ce qui serait sans aucun doute une joie pour Rossi, Viñales et consorts.
Les forces vives collatérales à ce type de démarche ont été mobilisées pour la rendre possible. Mais depuis, plus rien. Or, les prochains grands tests MotoGP auront lieu en Malaisie et au Qatar en février. Un délai qui imposerait à un Lorenzo motivé de se remettre à l’entraînement. Mais au vu de ses activités distillées sur son réseau social, il profite plutôt de la vie depuis. On l’a vu à Bali au bord de la piscine et avec la planche de surf à Dubaï, au Moyen-Orient. Récemment, il a été comme un maître de cérémonie lors d’événements comme le Globe Soccer Award à Dubaï.
Dans tous les cas, cela ne ressemble pas à un entraînement de fitness épuisant. Et on peut se demander à l’instar de Speedweek si Jorge serait apte dans quatre semaines à tester à Sepang de 10 h à 18 h avec une température de 36 degrés et 70% d’humidité.
Pendant ce temps, Yamaha Japon continue de faire confiance aux pilotes d’essai japonais Nozane et Nakasuga. Yamaha n’a pris aucun accord avec Lorenzo si bien que la structure tes européenne sous les ordres de Galbusera n’a toujours pas de plan de bataille. Sachant que le budget estimé pour ce genre de structure est de 1,5 million d’euros et qu’il faut embaucher du personnel comme se doter de camions, tout retard en la circonstance peut être rédhibitoire… On rappellera que les tests européens sont organisés à partir de mars ou avril.