La saison 2018 est entrée dans sa dernière partie avec ses quatre Grands Prix en outre-mer qui ouvriront sur le final de Valence. Mais déjà, les jalons pour 2019 se posent, et surtout chez Honda qui s’apprête à recevoir les deux derniers Champion du Monde MotoGP depuis 2012. Un duo de choc s’il en est, qui ne manquera pas de se frictionner. D’ailleurs, en Aragon, on a eu un aperçu de ce que ça pourrait donner…
Le départ mouvementé de la dernière course en date qui s’est terminée avec la chute d’un Lorenzo qui a accusé Marquez de l’avoir insidieusement provoquée a été comme une répétition générale de ce qui pourrait se passer dans l’antre du HRC ces deux prochaines années. Un aguerrissement qui a aussi été utile au team manager Alberto Puig, dont le caractère est également en acier trempé. Au final, les échanges ont été vifs mais brefs et tout est rentré assez rapidement dans l’ordre, du moins officiellement.
Un cas concret sur lequel est revenu Por Fuera : « de mon point de vue, que nous ayons des manières différentes de comprendre la concurrence et la prise de risque ne fait de nous des ennemis, mais plutôt des rivaux. Il n’y a pas de guerre, mais une rivalité. Dans un team, si la relation est bonne, vous vous faites des amis et vous vous amusez mieux. Mais ce qui compte, c’est de gagner ».
Sur l’ambiance dans une équipe, il est un responsable qui doit savoir maintenir les équilibres et la sérénité. Dans le cas de Honda, ce sera donc le ténébreux Alberto Puig… « Il est comme moi » assure le Majorquin sur Solomoto.es. « Je suis exigeant avec moi-même et des gens qui m’entourent. J’aime les personnes qui sont transparentes et qui vous disent des choses en face, sans essayer d’être diplomate ou de vous faire plaisir ».
Sur ces derniers points, le quintuple titré sera sans aucun doute servi… En conclusion, il précise : « sûrement, Márquez va aussi devenir plus fort, mais c’est aussi la même chose pour moi. Ça se passe toujours comme ça. Avec Valentino, nous avons tous les deux relevé notre niveau, car aucun ne voulait être le plus lent. Et cela s’est également passé avec Dovi, qui avait déjà piloté la moto pendant six ans ».
