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Johann Zarco explique les possibilités d'un troisième titre.

Johann Zarco va entamer sa cinquième saison en tant que pilote MotoGP et elle pourrait bien être sa plus belle. Parce qu’il revient de loin, s’est totalement remis en question et s’est organisé seul, il s’est renforcé et sait aller à l’essentiel. Voilà pour l’homme. Mais il y a aussi le matériel, et il est, en cette année 2021, au rendez-vous. Il aura en effet une GP21 au sein d’un team Pramac aguerri, le tout dans une période où, avec le gel technique, chacun a sa chance, qu’il soit dans une équipe d’usine ou satellite. Une somme d’éléments que le Français a aussi additionnée pour en arriver à ce résultat : il est un candidat au titre …

Johann Zarco n’a peut-être jamais été dans une aussi belle posture avant d’entamer une saison de Grand Prix. Il a un mental solide, un corps affûté exempt de blessure, une bonne équipe, une moto performante et l’expérience. Comme mélomane averti, il aura à cœur de mettre tout ça en musique… Et comme c’est aussi un caractère trempé dans la franchise, il ne cache pas ses ambitions : « j’espère être toujours près du podium cette saison, tout comme Jack Miller l’était à la fin de la saison il y a un an », commence le double Champion du Monde de Moto2.

Puis il ajoute : « suis-je sous-estimé ? Difficile à dire », s’interroge le pilote Pramac Ducati. « Quand j’étais double champion du monde, j’aurais pu aller chez Suzuki. Mais j’ai fini dans l’équipe Tech3 chez Yamaha. Il y avait quelque chose de bien dans le mauvais parce que l’équipe Tech3 Yamaha était fantastique ».

Johann Zarco rappelle l’importance de Brno en 2020

Puis il y a eu la parenthèse KTM, les piges Honda avant la planche de salut Ducati. Il se souvient où tout s’est joué avec la firme de Borgo Panigale : « le Grand Prix de République tchèque m’a aidé à développer une relation encore meilleure avec Ducati. Ensemble, nous avons montré qu’avec la bonne motivation, il y avait de nombreuses opportunités », se souvient-il.

Reste que cette embellie n’est pas allée jusqu’à lui ouvrir les portes de l’équipe usine. Mais il relativise ce rendez-vous manqué : « finalement, ce n’est pas un drame de ne pas piloter dans l’équipe d’usine. J’obtiens le même matériel et j’ai le sentiment que Ducati me soutient tout autant », déclare Zarco qui termine : « maintenant, j’ai tout pour devenir champion du monde, même si je ne fais pas partie de l’équipe d’usine. Tout y est », assure le tricolore sur motogp.com à la veille d’un Grand Prix du Qatar qui lancera la saison ce vendredi, et que l’on dit adapté aux Ducati. D’ailleurs, il a repris l’entraînement pour ses pirouettes célébrant le succès. Y’a plus qu’à …

 

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