Johann Zarco, l’un des pilotes les plus expérimentés du MotoGP, reste convaincu qu’il peut encore progresser dans sa carrière, même à ce stade avancé. Avec sept saisons dans la catégorie reine, le double champion du monde Moto2 (2015 et 2016) refuse de croire que son passé définit ses limites actuelles.
Depuis ses débuts en MotoGP en 2017 avec l’équipe Tech3 Yamaha, Zarco a traversé des hauts et des bas. Si ses deux premières saisons lui ont valu des podiums réguliers, une tentative infructueuse avec KTM en 2019 a presque mis fin à sa carrière. Cependant, un retour chez Ducati en 2020 a ravivé sa flamme, culminant avec sa première victoire en MotoGP en 2023 avec Pramac.
En 2024, Johann Zarco a relevé un nouveau défi en rejoignant LCR Honda. Contre toute attente, il s’est imposé comme le meilleur pilote de la marque, atteignant notamment une huitième place au Grand Prix de Thaïlande, le meilleur résultat pour Honda cette saison. Zarco a su s’adapter à la RC213V, exploitant ses forces et travaillant sur ses faiblesses pour rester compétitif.
Johann Zarco : « j’aime penser que je peux encore apprendre et progresser »
Lorsqu’il est interrogé par crash.net sur sa capacité à rester adaptable et performant, Zarco se montre philosophe : « je ne veux pas penser que ce que j’ai fait dans le passé était suffisant. C’était bien, mais peut-être pas assez bien aujourd’hui. J’aime penser que je peux encore apprendre et progresser. Je suis convaincu que des choses vont évoluer dans mon esprit et mon corps, et que je vais continuer à m’améliorer. »
Ce refus de se contenter du statu quo est la clé de sa longévité dans un sport où les jeunes talents affluent constamment.
Johann Zarco, sous contrat avec Honda jusqu’à fin 2025, espère continuer à mener la marque japonaise à travers une période difficile. Bien qu’il ait terminé 17e au classement général en 2024, il a devancé tous ses coéquipiers Honda, y compris les pilotes d’usine Joan Mir et Luca Marini, qui ont terminé en bas de tableau.
À 33 ans, Zarco incarne l’expérience alliée à une quête constante de progrès, un état d’esprit qui pourrait bien inspirer la prochaine génération de pilotes MotoGP.