Quid de Johann Zarco en MotoGP, à présent qu’il est acquis que la page KTM va se tourner ? Pour la première fois, il était un pilote officiel, avec un contrat usine, et ça devait être l’apogée de quatre années positives. Deux titres en Moto2 puis deux années probantes en MotoGP avec une Yamaha Tech3. En quelques mois, tout ce travail s’est écroulé. Mais l’homme est resté le même, droit dans ses bottes et honnête, la preuve…
Dans des propos relayés par notre site partenaire Motosan, Johann Zarco ne sonne pas faux : « nous avons passé la moitié de la saison sans trouver de solution. Je devais prendre une décision. Je dois ouvrir mon esprit à d’autres opportunités, même s’il n’y en a plus, tout semble fermé d’ici 2020. Mais continuer à bénéficier du bon salaire que me donne KTM, rien que pour l’argent, ne serait pas « se respecter ». Je veux me battre pour les podiums ».
Le Français a donc des valeurs, et il est bon d’insister dessus : « peut-être que je me comporte trop honnêtement pour ce monde » lâche-t-il. « La façon dont je pouvais parler à KTM était très franche et sincère. Je pense qu’ils ont apprécié ma réaction et ont respecté ma décision, même s’ils ont été très surpris ».
Zarco assume, et du début à la fin de cette histoire : « venir chez KTM est une décision qui a été prise avec mon ex-manager. C’est le passé, il est inutile de se repentir. C’est un choix que j’ai accepté, puisque j’accepte le choix que je fais maintenant. J’espère me libérer, c’est un bon pari ». Car c’est un quitte ou double que joue Johann : « il est trop tôt pour en parler. Ce serait plus facile si j’avais un plan B. Mais avec KTM, je ne pouvais pas trouver un autre contrat ailleurs. Je n’ai pas de manager et je n’ai pas eu le temps ».