MotoGP, Johann Zarco parle de la course sprint : "c'est juste dans la nature humaine de se plaindre plutôt que de s'adapter"

Aleix Espargaró a dit ce qu’il pensait dès le départ de l’arrivée de la course sprint dans un format des Grands Prix qui a été revu et corrigé en conséquence, et c’est maintenant au tour de Johann Zarco. Le Français se montre sur le sujet moins fermé que l’Espagnol et c’est le moins que l’on puisse dire. Il prend acte que c’est une sorte de saut dans l’inconnue, mais il constate que l’expérience de la discipline devrait être mise en exergue dans ce programme chargé où il y aura encore moins le temps de souffler qu’actuellement, ce qui n’est pas peu dire…

Le nouveau programme des Grands Prix est définitivement sorti et le premier commentaire d’Aleix Espargaró a été qu’il s’attend à ce que le samedi soit bientôt intronisé comme la journée la plus de sa vie. L’officiel Aprilia a aussi dit qu’il donnera son verdict définitif après le premier meeting 2023 qui se vivra à Portimao du 24 au 26 mars. Et qu’il ne manquera d’être aussi franc qu’à l’habitude dans son jugement.

Cette course sprint et ses autres innovations font l’objet de discussions entre les pilotes dont Johann Zarco fait partie. A l’écouter, on se rend compte qu’ils ne sont heureusement pas tous vent debout face à ces nouveautés. Une réaction qui n’étonne pas le Français. Il rappelle ainsi qu’elle est instinctive : « en tant que pilotes, nous n’étions pas tout à fait d’accord » se souvient le vétéran de 32 ans. Mais le double champion de Moto2 déclare clairement : « il faut maintenant s’y habituer et je pense que tous les pilotes sont capables de s’y adapter. C’est juste dans la nature humaine de se plaindre plutôt que de s’adapter ».

**Johann Zarco est partagé sur la Q2 le vendredi matin : « l’expérience aidera, mais les pistes sont souvent froides »**

Il précise : « je suis heureux que la décision concernant la Q2 ait été prise pour le vendredi. L’expérience peut aider un peu si vous devez être prêt dès le vendredi. Tout le monde roule plus vite le samedi matin, mais il y a aussi la ruée sur la piste », explique le pilote Pramac Ducati. « Et les pistes sont souvent froides, et c’est là que ça fait vraiment peur ».

Le Français termine sur Speedweek au sujet du facteur temps : « nous n’avons généralement pas beaucoup de temps lors d’un week-end de course MotoGP. Nous essayons d’être compétitifs à chaque session. Nous ne faisons plus autant de tours maintenant pour faire des comparaisons ». Et en 2023, ce temps encore plus compté.