Johann Zarco a retrouvé la piste, et au guidon d’une Ducati qui envoie du bois. Certes, une Panigale V4S, ce n’est pas une Desmosedici, mais elle l’a inspirée. Après avoir raconté son périple en Catalogne, le Français a fait le point sur la façon dont il voit cette saison 2020 qui ne manquera pas de sel et la selle de la Ducati usine prise par Jack Miller. En est-il courroucé ? Le double Champion du Monde de Moto2 répond, en ayant tout à fait conscience de sa situation au sein du club MotoGP de Borgo Panigale…
Johann Zarco se déconfine à son tour et il se prépare à cette campagne 2020 promise pour être courte et intense. Une douzaine, plus ou moins, de courses, sans doute sur le seul continent européen, et même deux meetings en deux week-ends successifs sur le même site. Il faudra en effet prendre en compte un nouveau rythme, mais aussi un nouvel environnement. Le Français y verrait déjà presque que des avantages… « Avec autant de courses d’affilée, je pense que je peux apprendre beaucoup et être assez rapide pour me battre pour le podium ».
Le pilote Avintia est donc ambitieux. Il ajoute au sujet du huis-clos qui sera sans doute de mise, comme pour les prochaines 24 Heures du Mans d’Endurance : « nous sommes habitués à nous entraîner devant des tribunes sans public. Donc, la plus grande différence sera sûrement un paddock vide, ce qui, je pense, libérera les pilotes du stress ».
« Le huis-clos libérera les pilotes du stress »
Certes, mais pour 2021, il doit réfléchir à la suite après que le guidon tant convoité au sein de l’équipe d’usine a été attribué avant même la première course de l’année. Que pense-t-il de la promotion de Jack Miller ? « C’est une étape logique car il est avec Pramac depuis de nombreuses années et il était sur le podium l’an dernier. Je suis dans une situation complètement différente ».
Zarco, lui aussi, a un œil sur un poste chez Ducati, mais il doit réussir sa première saison avec Avintia. « Je me sens très confiant sur cette moto, mais j’ai besoin de courses pour montrer ce que je peux faire. Je ne peux rien signer sans courir ». Une dernière phrase qui était celle de Valentino Rossi avec Yamaha, avant que le Coronavirus ne vienne tout chambouler…