Honda semble encore peiner à rattraper ses rivaux en MotoGP. Bien qu’ils aient averti que cela prendrait du temps, la situation dans le box japonais paraît stagnante malgré l’avancement de la saison. Johann Zarco, qui a terminé 18e lors des essais à Misano, s’est toutefois montré plutôt satisfait des progrès réalisés par Honda. Le Français a aussi parlé du sujet qui agite en ce moment le paddock : l’arrivée des communications radio.
Johann Zarco a déclaré sur sa Honda : « nous avons essayé trois choses importantes qui ont bien fonctionné, et il semble que nous ayons fait bouger les choses. Nous ne sommes plus complètement coincés, même si c’est difficile à remarquer dans les chronos. Nous espérons que ces améliorations se concrétiseront en bons résultats dans les courses asiatiques, car le rythme est très élevé et il est difficile de récupérer des positions. »
Honda a introduit un nouveau package aérodynamique en provenance du Japon, et Zarco a laissé entendre qu’il y avait eu des retours positifs : « surtout dans certaines parties des virages, même si ce n’est pas encore là où nous perdons le plus de temps. Nous avons aussi fait des ajustements au châssis pour améliorer l’accélération. »
Johann Zarco : « par rapport aux voitures, ici, le pilote fait encore la différence »
Il a également exprimé de bonnes sensations sur la moto : « quand je l’ai essayé, j’ai immédiatement été rapide et plus agressif. Pour l’instant, nous ne pouvons progresser qu’avec cet élément », a-t-il ajouté, faisant preuve d’optimisme malgré les défis.
Toutefois, ce point de vue contraste avec celui de Joan Mir, qui a semblé moins satisfait des résultats des tests. « Le changement a été épouvantable. La RC213V que nous avons testée est très différente. Il y a eu des améliorations en entrée de virage, notamment au virage 11, avec plus de stabilité, mais l’accélération reste problématique », a expliqué Mir.
Enfin, Zarco a également commenté l’introduction potentielle de la radio en MotoGP en 2025, se montrant sceptique : « cela peut être utile pour ceux qui sont en tête, mais pas pour ceux qui se battent derrière. Je n’y suis pas très favorable. Par exemple, s’il y avait eu des communications radio lors du dernier Grand Prix, Martin n’aurait peut-être pas pris la mauvaise décision de rentrer au box et je n’aurais pas fini douzième ». Et il conclut : « par rapport aux voitures, ici, le pilote fait encore la différence ».