À l’aube du Grand Prix de France, Johann Zarco partage ses réflexions sur sa saison en cours avec Honda et ses espoirs pour sa course à domicile. L’expérimenté pilote MotoGP, résidant désormais principalement à Andorre, a connu une période de transition complexe avec la RC213V, marquée par des hauts et des bas significatifs. Lors d’une conversation au Mans, Zarco détaille ses défis et aspirations.
« Mon adaptation à la Honda a été plus ardue que prévu, » admet Johann Zarco. « J’ai commencé avec des impressions positives, mais des courses comme Portimao et Austin ont révélé des difficultés inattendues. C’est une situation à laquelle je m’attendais en signant, mais la réalité est toujours un choc. »
Interrogé sur la réceptivité de Honda à ses commentaires, Zarco est affirmatif. « Honda apprécie mes explications détaillées. Je ne me contente pas de signaler un problème ; je fournis un contexte complet, ce qui est crucial pour le développement, » explique-t-il.
En parallèle de sa carrière en MotoGP, Johann Zarco s’adonne régulièrement au supermotard pour affiner ses compétences. « Mon mécanicien, Seb Moreno, entretient ma CRF 450. Nous allons la faire réviser en Espagne, par le même spécialiste qui s’occupe de la moto de Thomas Chareyre, » révèle Zarco, montrant son engagement envers l’amélioration continue.
Johann Zarco : « j’ai envie de me surpasser. Et c’est un bon sentiment »
Face à la pression de réussir devant son public français, Zarco reste pragmatique sur les capacités de sa Honda et l’évolution nécessaire pour rivaliser. « Honda travaille intensément. Le nombre d’ingénieurs impliqués et l’étendue des tests sont impressionnants. Cela prendra du temps, mais je suis convaincu qu’ils trouveront la bonne direction, » confie-t-il.
Le pilote français se montre également ouvert sur ses difficultés et les dynamiques internes chez Honda. « Les commentaires des autres pilotes Honda sont similaires aux miens. Nous luttons tous avec des problèmes de vibrations et de grip, ce qui complique notre compétitivité, » dit-il.
Enfin, Zarco partage son admiration pour le travail de son équipe et son chef d’équipe, Christophe « Beefy » Bourguignon. « La motivation reste forte. Je suis inspiré par les défis et motivé par les succès passés. Cela me pousse à viser encore plus haut, malgré les difficultés, » conclut sur Speedweek le tricolore de 34 ans, déterminé à surmonter les obstacles pour briller à domicile sur la scène du MotoGP : « j’ai envie de me surpasser. Et c’est un bon sentiment. Je ferai tout ce que je peux pour viser à nouveau le podium« .
