Johann Zarco a rejoint la joyeuse liste des pilotes déconfinés qui ont repris la piste pour retrouver les sensations de la grande vitesse. Un exercice que le Français reconnaît comme utile après tant de semaines passées loin de la moto. Il raconte ses sensations retrouvées, mais aussi les difficultés rencontrées à l’aéroport avant de se rendre au circuit. Une aventure qui rappelle celle de Dani Pedrosa en Autriche et qui montre que nous sommes bien passés à une autre époque…
Johann Zarco a pu se rendre à Barcelone et tourner sur le tracé catalan mondialement connu avec une Ducati Panigale V4 S qui lui a donné pleinement satisfaction : « je suis content. Cette moto est très rapide. Il est important que je puisse être ici à nouveau. J’ai remarqué que l’esprit avait un peu oublié les réflexes, il faut donc s’habituer à nouveau à la vitesse », raconte le pilote de 29 ans.
« Je veux être prêt quand Jerez débutera en juillet. Je me sens bien » assure le double Champion du Monde de Moto2 à présent pilote Avintia avec un contrat Ducati. « La Ducati est une moto très intéressante car Dovizioso et Petrucci sont forts. Il est clair qu’Avintia n’est pas à ce niveau, mais Ducati m’a dit que l’objectif était d’élever l’équipe d’Avintia à un bien meilleur niveau » rappelle le Français dans des propos relayés sur Speedweek.com par Maximilian Wendl.
« C’était une aventure »
Cela étant dit, Johann Zarco a aussi découvert les nouvelles contraintes du monde d’après : « je dois remercier Dorna de m’avoir envoyé les documents à bref délai. J’ai été arrêté par des policiers à la frontière entre la France et l’Espagne. Ils ont dit que je ne pouvais pas entrer sans les papiers Dorna. C’était une aventure ». Les nouvelles contraintes sanitaires imposent en effet une situation nette et précise concernant son état de santé par rapport au Coronavirus. On se souviendra que Dani Pedrosa avait été brièvement mis en quarantaine en arrivant de Suisse en Autriche pour effectuer deux jours de test avec KTM sur le Red Bull Ring…