Lors du dernier Grand Prix de Catalogne, les pilotes Honda se sont battus comme des chiffonniers dans le plus grand anonymat, puisque l’enjeu était tout simplement de ne pas finir le dernier. Une situation incroyablement douloureuse pour une marque qui est identifiée comme la première mondiale et qui collectionne pour cette raison depuis maintenant trop longtemps en MotoGP les motifs d’humiliation après tant de titres de gloire. Le pire est que, si l’on écoute ses pilotes, cela va durer. Même Johann Zarco le dit, et c’est pourtant celui que veut se montrer le plus positif de la bande HRC …
Le week-end dernier, Alex Rins en proie avec une Yamaha au fonctionnement évalué par l’intéressé comme « étrange » a donné l’illusion que Honda n’était pas tout à fait la dernière roue du rutilant carrosse MotoGP. Mais c’est pourtant le cas. Au classement du Grand Prix de Catalogne, les hommes en RC213V pointent de la 14è à la 17è position, avec un Johann Zarco 16è qui a de plus en plus de mal à faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Sur la ligne d’arrivée de Montmelò, le Français de 33 ans a eu con coup de mou : « c’était vraiment dur ». Et il analyse : « si nous sommes honnêtes, cela ne nous sert à rien de parler de détails si la base n’est absolument pas correcte. Nous tournons en rond », a déclaré le pilote Pramac Ducati de l’année dernière. « Bien sûr, je pourrais me plaindre du manque d’adhérence, mais nous n’avons en réalité aucune solution pour sortir de cette misère. »
Johann Zarco : « j’ai confiance dans l’expérience et surtout dans le potentiel d’une si grande entreprise »
Le double champion du monde Moto2 a analysé qu’il aurait en fait espéré pouvoir suivre le groupe autour de son compatriote Fabio Quartararo et sa Yamaha, qui a ensuite terminé neuvième. « Mais cet espoir s’est vite envolé car après quelques tours, j’ai tiré large au virage 1 et j’ai dû me concentrer pour rattraper les autres pilotes Honda ».
Dès son retour auprès de ses collègues de la marque, sa course était pratiquement terminée. « Même si j’avais un pneu médium monté à l’arrière, la gomme a cédé et j’ai dû me limiter à arriver d’une manière ou d’une autre à l’arrivée. »
Malgré ces tristes expériences en Espagne, Johann Zarco assure qu’il ne baisse pas les bras. « J’ai confiance dans l’expérience et surtout dans le potentiel d’une si grande entreprise que nous pouvons améliorer ensemble les choses. Au Mugello, nous aurons peut-être plus de chance en fonction de nos kilomètres d’essai effectués ». Réponse, dès ce weekend …
MotoGP, Catalogne Course : classement
Classement Général MotoGP
Crédit classement motogp.com
