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Johann Zarco

Johann Zarco et Luca Marini, ayant tous deux migré des équipes Ducati vers Honda, ont entamé leur aventure avec l’ambitieux projet de redynamisation de Honda, chacun avec un contrat biennal en poche. Cependant, dès les premiers affrontements du MotoGP, une différence notable s’est établie entre les deux compères : Zarco, au volant de sa machine LCR, s’est rapidement adapté à la RC213V, en opposition à Marini qui, malgré son affiliation à l’équipe d’usine, peine à trouver son rythme.

Johann Zarco, fort de son expérience et de ses 33 ans, refuse de laisser l’ombre d’une possible déception chez Honda, semblable à celle vécue chez KTM en 2019, planer sur lui. « Mon passage de Yamaha à KTM a été un choc. C’est ce choc qui m’a poussé à quitter KTM. Mais avec Ducati, j’ai tant appris que je parviens désormais à distinguer clairement où je me situe par rapport au matériel », explique Zarco, optimiste et plein d’assurance.

Conscient du défi sportif que représente son passage chez LCR Honda par rapport à ses jours chez Pramac-Ducati, Zarco se montre toutefois le plus optimiste des quatre pilotes Honda, nourrissant un sentiment positif malgré un recul apparent dans la hiérarchie.

Johann Zarco

Luca Marini : « Johann Zarco a plus d’expérience et a davantage confiance dans la moto »

Luca Marini, quant à lui, reconnaît l’expertise du double Champion du Monde Moto2 et admet que le Français a su mieux s’adapter à la transition vers Honda. « Johann Zarco a davantage confiance dans la moto », admet Marini, soulignant la supériorité de Zarco dans la gestion de l’équilibre entre l’avant et l’arrière de la moto dans les courbes : « je pense que Johann a plus d’expérience et comprend mieux les sensations de la roue avant et de la roue arrière à l’entrée du virage ».

Marini, malgré des styles de pilotage divergents, constate qu’ils partagent des difficultés similaires, mais souligne que Zarco parvient à mieux exploiter les capacités de la Honda, notamment grâce à son agressivité accrue dans les virages.

Le tricolore, pour sa part, attribue ces différences à une question de confiance renforcée par son expérience. Il note que, bien que leur approche diffère, son style s’est avéré plus efficace, notamment au Qatar. À Portimao, malgré des défis spécifiques, notamment dans les derniers virages, Zarco a réussi à tirer son épingle du jeu, contrastant avec les performances de Marini qui peine encore à trouver ses marques.

Alors que les deux pilotes continuent de s’ajuster à leur nouvelle monture, les prochains essais et courses détermineront dans quelle mesure ils pourront concrétiser leurs ambitions et surmonter les défis inhérents à ce changement d’écurie. Sur ce plan, alors que Marini a déjà effectué des essais privés à Jerez entre le Qatar et Portimao, le plan exact des essais pour Johann Zarco n’est pas encore clair : « nous avons 260 pneus, mais pour cinq pilotes. Cela signifie que chaque pilote dispose peut-être de trois jours. Vous ne pouvez pas avoir au cours de l’année dix jours de test par pilote » rappelle le Français au sujet des nouveaux points de concession au règlement.

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