Contrairement à ce qu’il peut se faire du côté de chez Ducati, Johann Zarco reconnaît qu’il n’échange pas spécialement avec les autres pilotes Honda.
Johann Zarco réalise un très bon début de saison au guidon de la RC213V, qui a fortement progressé comparé aux dernières années. Les pilotes Honda sortent enfin la tête de l’eau, même s’il reste encore du chemin à parcourir pour revenir définitivement aux avant-postes et se battre pour la victoire. Tous le savent mais, lors des trois premiers Grands Prix, on a pu voir chacun d’entre eux se battre dans le top 10, excepté le débutant Somkiat Chantra qui découvre la catégorie.
Si Johann Zarco et Joan Mir ont pris leurs marques plus rapidement que Luca Marini lors des deux premiers week-ends de course, l’Italien a inversé la tendance à Austin il y a 15 jours en terminant dans le top 10. Au championnat, il suit de près le Français, qui est septième, avec la neuvième place, tandis que l’Espagnol est plus loin, au 15e rang en raison de plusieurs chutes. Si l’on pourrait croire qu’ils échangent beaucoup entre eux afin de comparer leurs ressentis et ainsi tenter de comprendre où gagner en vitesse, en réalité il n’en est rien.
« À un moment, quand on est vraiment dans la difficulté on peut échanger mais en fait on n’a pas exactement les mêmes sensations. Nos motos ne sont pas non plus réglées pareil. Parfois si on échange, on va être étonnés de ce que les autres ont ressenti. On est d’accord sur certaines choses mais pas sur d’autres et les week-ends passent trop vite pour pouvoir se poser », a déclaré Johann Zarco.
« C’est vrai que les Italiens de la VR46 se retrouvent le soir et discutent entre eux mais moi j’ai tellement tout fait seul que même avec Fabio [Quartararo], avec qui je pourrais partager car il est Français, [je ne partage pas car] ça reste un pilote Yamaha. Les infos qu’on peut se passer, on sait qu’on peut les passer aux constructeurs donc on évite ça. J’ai toujours été très solitaire même si j’aime bien partager avec les plus jeunes« , a-t-il ajouté.