On connaît l’engouement de Johann Zarco pour le vélo et, s’il le fallait, la plus récente de ses ascensions du Mont Ventoux est là pour en témoigner.
Samedi dernier, le pilote Tech3 a même suivi l’étape aboutissant à Mende au cœur de la caravane du tour de France, avant d’être invité sur le plateau de l’émission Vélo Club où il est apparu particulièrement frais et détendu.
Au milieu de l’actualité cycliste vécue en direct, le pilote français n’a eu que quelques brefs instants pour s’exprimer mais s’en est bien sorti face aux questions de Laurent Luyat sur France 2.
Laurent Luyat : « Johann Zarco est le meilleur pilote français en MotoGP. Bonsoir Johann. Vous avez suivi l’étape aujourd’hui…
– Bonsoir. Oui, avec Christophe, dans la voiture-pilote et c’était bien sympa ! »
– Vos réactions ? Ça vous a fait quoi ?
– Un régal. Ça passe à une vitesse… La stratégie, voir l’engagement des coureurs, c’est bon !
– C’est un autre univers que celui de la moto, hein ?
– Oui, mais le sport reste là, et c’est ça qui est bon !
– Johann, là, en ce moment, c’est la trêve. Le prochain rendez-vous MotoGP ?
– Oui, c’est une petite trêve pendant l’été. Ça me fait 10 jours off , et ensuite je reprends l’entraînement moto à partir de mercredi prochain. Ensuite, la semaine d’après, donc début août, la République tchèque, Brno, enchaîné sur l’Autriche. On fait deux Grands Prix d’affilée. Et j’espère revenir sur les podiums, parce que j’ai eu 4 courses où j’ai pris des points, 8e, 9e, 7e, mais ce ne sont pas des podiums. Parfois, il faut faire le job et finir des courses mais il faut retrouver du rythme pour pouvoir gagner.
– Qu’est-ce qu’il vous manque encore ?
– C’est dur à dire. Il y a 3 éléments, la moto, l’équipe et le pilote. Et là actuellement, avec cette Yamaha, sachant que l’équipe va changer de constructeur l’année prochaine et que moi je change aussi d’équipe l’an prochain, on n’a plus trop d’évolutions sur la moto. On n’en a même pas du tout, et on sent qu’on commence à tirer la langue. Ça me prend un peu la tête, donc est-ce que le pilote est à 100 %, est-ce que la moto l’est aussi ? Il faut oublier tout ça et foncer ! »