Le Français Johann Zarco a été mis sur le grill par les Italiens de GPOne et cela a été l’occasion d’en apprendre sur les circonstances qui l’ont amené à épouser la cause KTM pour la suite de sa carrière. Des révélations intéressantes qui posent question sur la politique Yamaha mais qui mettent aussi en lumière comme un raté avec Honda. Le choix de Mattighofen est donc autant de conviction que d’opportunité…
L’entretien avec les confrères Transalpins est intéressant, mais il est un passage sur les secrets des négociations en vue des prochaines saisons qui attire plus l’attention. L’actuel pilote Tech3 commence ainsi par Yamaha : « c’est trop dommage que Yamaha n’ait pas voulu faire un deal avec moi. J’apprends qu’il y a un projet en cours avec Pedrosa et qu’il y en avait un avec Lorenzo avant lui, en compagnie de Petronas. Je n’ai jamais eu cette chance. On ne m’a jamais rien proposé. Ils ne sont jamais venus me voir pour parler de ce que l’on pourrait faire ensemble. Et donc, on a dû aller voir ailleurs ».
Une précision intéressante et qui détonne avec le discours officiel d’un Lin Jarvis qui jurait à une époque qu’une moto officielle Yamaha pour le double Champion du Monde était possible…
Allez voir ailleurs, c’était donc se tourner vers l’Autriche. Mais avant ça, il y a eu des contacts avec Honda. Et là, pour le coup, il n’y a pas à jeter la pierre au HRC… « Le choix d’une Honda aurait été bien aussi. Mais on n‘a pas très bien géré cette approche. On avait certes déjà un accord de principe avec KTM, et on le gardait secret. Mais quand même, j’irai parler plus tard à Puig pour mettre les choses au clair et lui présenter mes excuses pour la façon dont ça s’est passé ».
L’avenir sera donc en orange : « j’ai donc choisi KTM. C’est courageux. Mais si vous voulez vous mesurer à Marc Márquez avec la même moto que lui, vous avez toutes les chances de rester second. Pour le battre, il faut faire quelque chose de différent, choisir une autre voie. Je crois beaucoup en KTM, au soutien de Red Bull. On a deux ans pour bien travailler. J’arrive peut-être au bon endroit au bon moment ».
