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Jean-Michel Bayle Zarco

Jean-Michel Bayle n’est pas le dernier à féliciter Johann Zarco. L’exploit réalisé par nos deux Français lors du dernier Grand Prix de Doha MotoGP n’a de cesse de recevoir les éloges et les félicitations des aînés, ravis de voir l’histoire de la moto française s’actualiser ainsi en lettres d’or. Parmi eux, un Jean Michel Bayle qui a été aux côtés de Johann Zarco lors de sa dure période KTM. L’ancien champion tricolore est donc bien placé pour comparer le Zarco d’alors avec celui d’aujourd’hui tout en mesurant l’immense chemin semé d’embûches parcouru. Et JMB lui présente ainsi ses respects…

Jean-Michel Bayle et Johann Zarco ont été rassemblés en 2019 sous l’auvent KTM alors que la crise entre le pilote et le constructeur était déjà profonde. La mission du vétéran n’a pas été simple et elle s’est d’ailleurs terminée aussi prématurément que le contrat du double champion du Monde Moto2 avec l’usine de Mattighofen. Un choix risqué, mais un défi assumé et finalement réussi. La preuve : nous sommes au début de la saison 2021 et nous retrouvons le même Zarco en tête du Championnat du Monde après deux manches au guidon d’une Ducati

Une trajectoire qui force le respect. Et qui mérite d’être rappelé à l’école de l’audace et de la volonté. Comme celle de la confiance en soi. JMB, qui n’est pas n’importe qui, s’incline : « personne ne pouvait lui conseiller de résilier le contrat à ce moment-là, moi non plus. Je lui ai donc conseillé de suivre son cœur et de suivre ce qu’il voulait vraiment », se souvient Bayle. « J’espérais qu’il prendrait une décision sensée et raisonnablement conforme ».

Jean-Michel Bayle : « il y a ceux qui font les choses et ceux qui regardent les autres faire leur truc »

« Johann a également entendu mon avis et celui de ses proches et a pris la décision de résilier son contrat sans aucune garantie. J’ai été déçu à l’époque, et en même temps j’ai compris son choix », se souvient Bayle sur Speedweek. Et il se rappelle sa propre carrière, avec ses motivations a priori aussi rationnelles à l’époque : « si j’avais regardé d’autres facteurs, je ne serais jamais allé aux États-Unis après deux titres en Coupe du monde et plus tard, après mes succès aux États-Unis, je n’aurais jamais participé à des courses sur circuit ».

Bayle termine : « que dois-je penser ? Il vous suffit de céder et de réaliser vos rêves. Il est difficile d’oublier un rêve qui flotte quelque part. J’ai appris une chose au cours de toute ma carrière : il y a ceux qui font les choses et ceux qui regardent les autres faire leur truc ». A méditer.

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