Le Majorquin Joan Mir a célébré sa 50ème course en Aragon depuis ses débuts en Grand Prix en Moto3 à Phillip Island en 2015. Le Champion du Monde Moto3 2017 rejoindra Suzuki en MotoGP en 2019. Actuellement en Moto2 chez Marc VDS Racing, il n’aura donc fait qu’une année dans cette catégorie intermédiaire. A la recherche de sa première victoire, il est en lice pour un podium final au classement général. Un rang qui donnerait du cachet à sa promotion rapide vers l’élite. Cependant, Joan Mir n’est pas du genre à douter…
D’ailleurs lorsque la question lui est posée sur le fait de savoir s’il est prêt, à 21 ans, à assumer cette arrivée en MotoGP, il répond sans sourciller : « oui, absolument ». Il précise : « je piloterai une Suzuki dans une équipe d’usine, alors je dois montrer ce que je peux faire. J’aurai beaucoup à apprendre mais je m’attends à être rapide ».
Pour se faire comprendre, il prend deux exemples : Marc Marquez et Maverick Viñales : « les deux sont bien sûr parmi les meilleurs au monde, mais je pense aussi que si Maverick pouvait être rapide lors de sa première année en MotoGP, pourquoi ne serais-je pas capable de le faire ? Bien sûr, je ne veux pas me mettre trop de pression car je suis encore jeune. Mais je serai chez Suzuki, dans une très bonne équipe d’usine et bien sûr toujours à 100% ».
Car Joan Mir se livre toujours à fond. Même avec un contrat officiel MotoGP en poche, il ne lâche pas l’affaire en Moto2 : « au contraire, cela me rend encore plus affamé. Pour moi, je dois me battre pour la victoire à chaque course. J’ai besoin de ça pour me sentir bien dans ma peau. Je ne suis pas le genre de personne qui dit, d’accord, j’ai un contrat avec Suzuki pour l’année prochaine et maintenant je n’ai plus besoin de faire d’effort. Je ne suis pas comme ça. Je donne toujours 100%. Le contraire ne serait pas professionnel ».
Joan Mir a pris trois podiums cette année, en France, en Italie et en Allemagne où il a signé son meilleur résultat dans sa jeune carrière en Moto2 à ce jour, soit une seconde place.