Honda

Dans l’arène du MotoGP, le constructeur japonais Honda traverse une période difficile, avec sa RC213V qui peine à rivaliser sur la grille. Les changements de philosophie et le nouveau système de concession n’ont pas encore porté leurs fruits. Joan Mir, pilote de pointe comme officiel chez Honda depuis le départ de Marc Marquez pour Gresini Ducati, a décrit la situation comme particulièrement préoccupante, n’ayant fini que 12ème comme meilleur résultat sous le drapeau à damier lors des cinq premiers Grands Prix de l’année. Son nouveau coéquipier, Luca Marini, lutte également, n’ayant pas encore marqué de point.

Joan Mir, s’exprimant avec franchise, admet ne pas voir d’amélioration immédiate. « Nous avons la même moto avec laquelle nous avons commencé la saison, nous ne pouvons pas attendre des résultats différents, » a-t-il déclaré, manifestement frustré. « Nous souffrons dans des domaines spécifiques. Chaque fois que je rentre dans les stands, je répète les mêmes plaintes. Il est temps de réagir. »

Lors des essais de Jerez le mois dernier, il semblait y avoir un rayon de lumière lorsque le chemin à suivre avait été apparemment identifié. « Ils ont compris le chemin que nous leur avons montré, maintenant nous devons attendre que ces changements soient réalisés. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, » a confié Mir à propos de l’équipe de développement.

Joan Mir sur la Honda RC213V : double échec au Mans

Joan Mir alerte Honda : « on ne peut pas attendre des miracles »

Les défis rencontrés par Honda sont soulignés par la difficulté physique que Joan Mir éprouve à piloter la moto. « Je ne sais pas combien de temps mon corps peut encore tenir comme ça sur la Honda. J’essaie de faire mon travail du mieux que je peux, d’être devant, de faire de bonnes courses, mais on ne peut pas attendre des miracles, » confie-t-il sur Autosport, marquant la profondeur de sa frustration.

En coulisse, des rumeurs circulent sur l’avenir de Mir chez Honda, certaines suggérant qu’il pourrait être un excellent candidat pour TrackHouse, dirigée par son ancien patron chez Suzuki, Davide Brivio. Cette perspective pourrait offrir à Mir un nouveau départ après une période éprouvante chez Honda, marquant un potentiel point de bascule non seulement pour sa carrière mais aussi pour l’équipe qui l’accueillera.

Joan Mir, équipe Repsol Honda
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