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Joan Mir a trouvé la ligne pour atteindre sa cible et il reprend actuellement des couleurs dans une première saison de MotoGP qui n’avait pas si bien commencé. Mais depuis quelques Grands Prix, l’officiel Suzuki est le compagnon de piste d’Álex Rins, double vainqueur cette année et troisième au championnat. En Australie, il a même été meilleur que lui. Celui qui a été Champion du Monde de Moto3 et qui avait dominé un équipier appelé Fabio Quartararo dans la catégorie semble prendre son envol. Mais le jeune Espagnol prévient : le meilleur est encore à venir…

Cette saison n’est pas simple pour un Joan Mir qui a eu du mal à prendre ses marques dans cette première saison MotoGP avant de connaître une lourde chute aux conséquences physiques marquées. Le Majorquin a mis du temps pour se remettre de son accident à Brno. Mais le voilà qu’il revient en forme et qu’il montre enfin son vrai potentiel. Lors du dernier Grand Prix en Australie, il a vu le podium de près et il a dominé son leader Álex Rins : « je dirais que Motegi ou Phillip Island sont les meilleures courses jusque-là, car nous avons fait un pas en avant » commente Mir. « Après la blessure, il est toujours très difficile de revenir. Il est difficile de rater deux courses dans une année comme celle-ci qui consiste à apprendre. Mais il semble que, plus ou moins, nous soyons revenus en force. »

« Je me souviens qu’en Thaïlande nous avions beaucoup souffert en seconde partie de course. Hormis ma condition physique, la moto ne s’est pas bien comportée. Au Japon, nous avons fait un très grand pas. J’ai été capable dans les 15 derniers tours de rouler avec la tête de la course. En Australie, pareil, nous avons eu un bon rythme. » Mais il précise : « si nous voulons nous battre pour les podiums, nous avons besoin de pouvoir faire un tour rapide et partir au moins des deux premières lignes. Ainsi nous nous battrons dans toutes les courses pour la victoire ou pour le podium, peu importe. Nous n’avons besoin de rien d’autre, nous sommes toujours là dans la dernière partie de la course. »

« Je suis heureux, il semble que les résultats viennent après avoir beaucoup souffert » termine Joan Mir. « Au Motegi, j’ai déjà remarqué un pas en avant et c’est un peu confirmé. Les mauvaises conditions météorologiques sont toujours compliquées pour un débutant. Enfin, nous ne sommes pas loin du podium. » Rendez-vous ce week-end à Sepang pour le Grand Prix de Malaisie pour confirmer tout ça.

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