pub
Joan Mir Thaïlande

Deux des pilotes Honda ont montré ce week-end que le constructeur japonais avait progressé, mais Joan Mir voit encore un « talon d’Achille » conséquent.

Joan Mir a créé la surprise au Grand Prix de Thaïlande en affichant une grande régularité aux avant-postes, chose qui ne lui était plus arrivée depuis qu’il avait rejoint Honda en 2023. Le constructeur japonais, on le sait, rencontre de grandes difficultés ces dernières années et les résultats de Joan Mir mais aussi de Johann Zarco laissent espérer de réels progrès.

L’Espagnol et le Français ont ainsi évolué ensemble dans le top 10 tout au long du week-end, tandis que leurs coéquipiers respectifs se trouvaient plus loin au classement. Pour Somkiat Chantra, qui effectue ses débuts en MotoGP dans le team LCR, il s’agit d’apprivoiser cette nouvelle machine et la catégorie reine, tandis que Luca Marini se montre plus discret au guidon de la RC213V d’usine mais satisfait des progrès qu’il a également vus lors du Grand Prix.

Joan Mir et Johann Zarco se sont qualifiés respectivement 11e et 12e, ont terminé neuvième et dixième de la course sprint et le Français a fini septième de la course principale dimanche tandis que le numéro #36 est parti à la faute alors qu’il se battait pour la sixième place. Des résultats prometteurs pour la saison, après trois années très compliquées dans le clan Honda.

Joan Mir Thaïlande

Toutefois, les deux pilotes ont précisé qu’au-delà des améliorations, ils avaient désormais chacun bien en main leur machine, et qu’ils bénéficient également des difficultés de certains de leurs adversaires, comme les pilotes KTM. Si Honda a progressé, il reste en effet du chemin à faire, et particulièrement au niveau de la vitesse de pointe, qui est bien plus basse que les autres motos. Sur l’ensemble du week-end, les pilotes du constructeur japonais roulent 6,3 km/h moins vite que les meilleures vitesses de pointe enregistrées par la KTM de Pedro Acosta et l’Aprilia de Raúl Fernández.

« C’est notre talon d’Achille », a affirmé Joan Mir à Motosan. « [J’essaye de compenser] au freinage, en entrée de virage. Je freine très bien, très tard, avec confiance, en tenant la moto au frein. Ensuite, de la moitié du virage à sa sortie, je perds un peu parce que j’ai un peu moins d’adhérence et un peu moins de vitesse que les autres. Je perds sur cette partie mais j’essaye de compenser avec le freinage. Si on comprend ce qu’il se passe et que la moto tourne… Actuellement, on a un équilibre qui permet à la moto de tourner et ça permet de pouvoir ouvrir les gaz un peu plus doucement, car on n’a pas d’adhérence. La moto fonctionne bien, elle est plutôt maniable, mais elle manque de moteur. »

Tous les articles sur les Pilotes : Joan Mir

Tous les articles sur les Teams : Repsol Honda Team