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Le Grand Prix d’Argentine a révélé des progrès pour Honda, mais aussi des défis persistants, notamment pour Joan Mir, qui a terminé huitième en sprint et neuvième en course. Si l’aspect technique de la RC213V reste un obstacle, l’approche psychologique semble aussi jouer un rôle clé dans l’évolution du pilote.

Joan Mir, frustré par les limites de sa machine, a souligné en Argentine que la gestion des pneus était cruciale durant la course : « c’était peut-être l’une des courses les plus frustrantes de ma carrière. Mon pneu avant a surchauffé au dixième tour, ce qui m’a obligé à ralentir. »

Le problème principal reste cependant la puissance du moteur, qui ne permet pas à Mir de défendre efficacement ses positions : « je n’avais pas assez de puissance pour freiner efficacement et défendre ma place. À chaque freinage, je perdais de la vitesse, et je ne pouvais pas me défendre ni en ligne droite ni au freinage. » Il a néanmoins noté des progrès dans sa gestion des pneus et a montré de la compétitivité en fin de course, mais l’insatisfaction persistait.

Joan Mir, pilote Honda MotoGP

Ramon Forcada répond à Joan Mir : « le MotoGP est un monde étrange où l’aspect psychologique influence les performances »

Ramon Forcada, quant à lui, a ajouté sur MOW une dimension psychologique à l’analyse de la situation. Pour lui, le MotoGP est un univers complexe où l’aspect mental joue tout autant que le technique : « le MotoGP est un monde étrange. Ce n’est pas juste une question de réglages techniques, mais de psychologie et d’environnement dans les stands. » Il a évoqué l’importance de l’évolution mentale au sein de Honda HRC, affirmant que cette dynamique peut avoir un impact considérable sur la performance d’un pilote. « La moto qu’il pilote aujourd’hui est une combinaison de différentes qualités et, plus que jamais, l’aspect psychologique influence les performances », a-t-il expliqué.

Mir lui-même a reconnu l’impact de cet aspect mental, soulignant qu’il doit trouver le bon équilibre pour se détacher de la frustration technique et continuer à progresser : « ce n’est pas facile, mais nous faisons du bon travail. Je vois beaucoup de points positifs, même si ce n’est pas encore parfait. »

Cette évolution psychologique, couplée aux ajustements techniques nécessaires, semble être un facteur essentiel pour Mir et pour Honda, qui doivent désormais naviguer entre le développement de la RC213V et la gestion des aspects mentaux des pilotes pour atteindre de nouveaux sommets.

Joan Mir

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