pub

Joan Mir Argentine

Joan Mir s’est confié au sujet des deux années très difficiles qu’il a passées avec Honda, durant lesquelles il a dû travailler dur pour rester motivé.

Honda semble bel et bien commencer à sortir la tête de l’eau, après cinq années extrêmement compliquées. Les trois dernières ont été les pires pour le constructeur japonais, qui a terminé dernier du championnat. La difficulté a été d’autant plus dure à accepter que ce revirement est arrivé d’un coup. Honda est en effet passé de la première place du championnat en 2019 avec une domination totale, à la dernière en seulement deux ans.

Joan Mir a rejoint la marque japonaise en 2023, et a vécu avec elle ses années les plus dures. Oubliés les podiums, la victoire et son titre MotoGP de 2020. Le pilote espagnol n’a marqué que 26 et 21 points au cour des deux dernières saisons, et n’a cessé d’évoluer dans le bas du classement avec les autres pilotes Honda.

Et puis, soudainement, il est revenu aux avant-postes lors du premier Grand Prix de la saison en Thaïlande. Aussi bien lors des essais qu’en qualifications et lors des deux courses, il a affiché un très bon rythme, tout comme Johann Zarco, qui roule aussi sur la RC213V. L’amélioration des performances de la moto s’est confirmée en Argentine, où les deux hommes ont de nouveau été très compétitifs.

Joan Mir a terminé à trois reprises dans le top 10 et compte une chute, ce qui lui a permis de marquer 10 points, soit presque la moitié de ce qu’il avait marqué au total lors de chacune des saisons précédentes, mais cette fois en seulement deux courses.

Joan Mir Argentine

Le numéro #36 vit la situation comme une renaissance et un énorme soulagement, après avoir traversé un tunnel relativement long. « Je suis très heureux pour l’équipe, aussi parce que, pour le dire un peu vulgairement, ils ont mangé de la merde. Ce n’est pas facile de traverser deux années comme celles qu’on a vécues, et de rester motivés », a-t-il confié à Motosan.

Passer des premières places aux dernières est un véritable défi mental en tant que pilote pour continuer de s’entraîner au plus haut niveau, et garder l’espoir que la situation finira par s’inverser. Joan Mir n’a pas caché sa fierté d’y être parvenu et de pouvoir réellement savourer ce qui est en train de se passer. « Au-delà d’eux, je suis aussi très fier de moi. Conserver la motivation et travailler comme je l’ai fait… Seuls les gens qui me sont proches le savent. Ce n’est pas facile de se lever chaque matin pour s’entraîner avec cette détermination et travailler dur quand les choses ne vont pas bien. C’est vraiment là qu’on voit la différence, et je l’ai fait. J’ai été préparé afin que, lorsque le moment de pouvoir profiter sur la moto arriverait, je le fasse », a-t-il ajouté.

Toutefois, le chemin est encore long avant que Honda puisse jouer de nouveau la victoire face à Ducati, mais le constructeur japonais est du moins en train de revenir au niveau d’Aprilia et KTM, ce qui lui permet de jouer les places du top 10, voire du top 5.

Tous les articles sur les Pilotes : Joan Mir

Tous les articles sur les Teams : Repsol Honda Team