Dans un premier temps, avoir ne serait-ce qu’un calendrier bien ficelé pour une saison 2020 que l’on craignait jusqu’à, il y a quelques mois, carrément morte avant d’avoir pu commencer, était déjà une énorme satisfaction, comme un gros soulagement. La rançon à payer pour en arriver là, dans une période de pandémie toujours déclarée, était de s’astreindre à un protocole sanitaire faisant du paddock un camp retranché. Et de se résoudre à des gradins vides. Mais le site du premier rendez-vous à Jerez, mi-juillet, ne veut pas de cette fatalité du huis clos. La preuve.
Un Grand Prix MotoGP sans public serait la fatalité imposée cette année par un Coronavirus toujours aux aguets. Mais Jerez, qui recevra le Grand Prix d’Espagne le 19 juillet, et celui d’Andalousie le week-end d’après ne veut pas du huis clos. Le maire de Jerez, Mamen Sánchez, a demandé une réunion avec Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna, et Juan Marín, vice-président du gouvernement d’Andalousie, pour vérifier la possibilité d’ouvrir non seulement le Grand Prix MotoGP prévu pour le 19 et le 26 juillet mais aussi le SBK le 2 août.
Pour l’instant, il ne s’agit que d’une proposition qui devra être analysée en détail pour comprendre comment elle pourrait être mise en œuvre. Bien entendu, la capacité du circuit serait réduite et les espaces destinés aux spectateurs isolés.
Mais l’idée est là et Ezpeleta a déjà été informé. La réunion servira à vérifier sa faisabilité, également parce que l’ouverture au public signifierait » une augmentation des dépenses pour le circuit « , indique une note officielle de la municipalité de Jerez. La rencontre a été proposée, dans les prochaines semaines et elle sera suivie avec la plus grande attention par les autres circuits du calendrier, à n’en pas douter…