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La deuxième conférence de presse en prélude au Grand Prix d’Espagne MotoGP 2023 à Jerez a accueilli Maverick Viñales (Aprilia – SPA), Luca Marini (Ducati – ITA) et  Fabio Quartararo (Yamaha – FRA), respectivement 4e, 6e et 7e du championnat.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Fabio, au Texas, vous êtes revenu très, très fort lors du Grand Prix du dimanche. Ce podium est arrivé à point nommé pour vous et l’équipe après un début de saison assez difficile…
Fabio Quartararo : « Oui, nous avions un bon rythme, surtout à Austin, et bien sûr le podium nous a fait du bien. L’objectif est de monter sur le podium pendant encore de nombreuses courses et je pense que c’est un bon endroit pour le faire. Voyons comment les choses se passent. »

Vous avez un bon palmarès ici, un bon palmarès parce que vous avez fait le doublé ici en 2020. C’était votre première victoire en MotoGP et le record en qualifications aussi. Je pense qu’en cinq courses de MotoGP vous n’êtes jamais parti plus bas que la deuxième place. Vous savez ce qui vous plaît sur ce circuit, ou s’il convient bien à la Yamaha ?
« Eh bien, je pense que les deux ! Nous avons fait beaucoup de tours sur ce circuit. C’est un circuit que j’aime vraiment. J’ai toujours été rapide, même en Moto 3. En Moto 2, je n’ai jamais été rapide sur aucun des circuits, mais en MotoGP j’ai été rapide et je pense que ça va être super. Vous savez, nous devons juste nous concentrer et être clairs, et fixer notre objectif sur les qualifications, parce que cette année a été assez difficile. »

Vous aurez à faire un test important ici lundi avec seulement un autre jour de test à Misano avant la fin de la saison. Quelle est l’importance de ce test de lundi et qu’espérez-vous que Yamaha apporte ? Quels sont les domaines que vous espérez améliorer lors de ce test ?
« Eh bien, de ce que j’ai entendu, c’est qu’il n’y a pas de grosses choses. Le problème, nous savons où il se trouve, mais nous ne pouvons pas y toucher pour cette année. Nous aurons quelques éléments, mais rien de fou. »

Et dans quel domaine espérez-vous que ces petites choses puissent vous aider à aller de l’avant dans la saison ?
« Pour être honnête, je ne sais pas ! (Rires). Je reporte avec précision où se trouve le problème après les trois courses et où nous pouvons améliorer, étant donné que nous ne pouvons pas toucher le moteur. Et c’est à eux de trouver la solution et d’essayer, vous savez, de trouver quelque chose qui peut m’aider dans ce domaine, en particulier le genre de pistes comme Austin. »

Vous voulez dire en accélération ? Ou l’adhérence arrière en sortie de virages ?
« Vous savez, comme beaucoup de choses : Ce n’est pas seulement l’accélération, mais nous ne pouvons pas utiliser la puissance parce que nous avons du wheeling pendant longtemps, et c’est le principal problème en ce moment et nous devons le résoudre. Mais si nous mettons plus d’ailerons, nous ne sommes pas très rapides dans les lignes droites, donc nous ne pouvons pas mettre de plus grandes ailerons. En fin de compte, ce n’est qu’un problème qui se pose mais il en apporte beaucoup d’autres. »

Il semble que les nouvelles règles sur la pression des pneus avant, qui devaient être appliquées ce weekend, seront reportées au moins jusqu’au Mugello et pourraient ne pas se concrétiser. Puis-je avoir votre avis sur la question ?
« Tant qu’ils reportent, c’est bon. Je veux dire que chaque fois qu’ils reportent, c’est très bien. Vous savez, vous essayez toujours d’aller de plus en plus bas. Maintenant, la règle est reportée. Nous ferons comme d’habitude. »

Álex Rins vous a nommé comme le gagnant de la course et Jorge Lorenzo a demandé l’endroit où vous pouviez passer les Ducati. Que pensez-vous de l’endroit où vous pourrez passer si vous n’êtes pas en tête de la course ?
« Partout où je pourrai (rires). C’est difficile parce qu’en 2021, je pense que la vitesse en virage faisait la différence entre les constructeurs : Nous étions meilleurs en vitesse en virage. Et l’année dernière ce n’était pas le cas, c’était vraiment similaire. J’étais derrière Pecco et, vous savez, comme nous l’avons juste dit avant, la pression est devenue très élevée, je ne pouvais pas rester près de lui, donc je ne pouvais pas dépasser. Mais je pense que le dernier virage est un endroit idéal pour doubler, mais ce n’est pas facile. L’année dernière, je n’ai doublé personne en course. J’espère que nous pourrons renverser la vapeur pour cette course. »

 

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