pub

En ces temps de confinement, il faut s’occuper et une fois que l’on a fait le tour de ses appartements, il ne reste plus qu’à surfer sur la toile, seul outil que le coronavirus n’a pas réussi à infecter. On peut être spectateur, mais aussi acteur, et c’est même très demandé lorsque l’on est une personnalité de la moto. Jean Michel Bayle est de cette trempe là. Sur son réseau social, il nous gratifie d’une causerie pratiquement au coin du feu, un moment de proximité et de complicité avec des fans qui lui posent des questions. Il répond à toutes, sur tous les sujets… Ainsi sur Fabio Quartararo, à qui il donne un conseil…

Jean Michel Bayle a suivi l’an dernier une partie du parcours de Johann Zarco, avec les résultats que l’on sait. Les deux Français restent en contact, avec des relations franches, mais leurs chemins ne se croisent plus. JMB en connaît un rayon sur la compétition et sur ce qu’il faut à un pilote pour parvenir à ses fins. Une expertise qui ne pouvait que se porter, aussi, sur la révélation de la saison 2019 en MotoGP qu’est son compatriote Fabio Quartararo.

A la question sur ce qu’il pense de celui qui a réussi s’approprier un espace au sein de l’usine Yamaha, puisqu’il sera, en 2021, le successeur de Valentino Rossi comme équipier de Maverick Viñales, il répond sans fard, ce qui est sa marque de fabrique ! « Fabio Quartararo je l’ai vu évoluer, c’est un super pilote, avec beaucoup de talent » commence-t-il. Cependant… « Par contre, il a le problème des pilotes qui ont beaucoup de talent. Souvent, ces pilotes ne travaillent pas assez. Les autres qui ont moins de talent travaillent au contraire beaucoup pour compenser. Et généralement, un grand champion, c’est celui qui a du talent et qui travaille. »

Cette base posée, JMB développe : « alors attention à ce point là pour Fabio. Il a un talent incroyable mais il va falloir qu’il travaille parce qu’il a des petites lacunes, notamment physiques. Aujourd’hui, une MotoGP est devenue une moto incroyablement physique à piloter. C’est l’équivalent du motocross du fait de l’adhérence procurée par les pneus. Tous les systèmes électroniques contrôlent les accélérations et ça rend la moto très physique. Les pilotes sont obligés d’envoyer énormément de force sur le guidon pour la tenir dans le virage. Avec le grip et l’électronique elle a tendance à vouloir remonter pour s’échapper du virage. »

« C’est donc très physique et Fabio va devoir travailler ce point-là. On a déjà vu des petites lacunes, notamment à Assen, un circuit exigeant où il guidonnait beaucoup. Il avait du mal à tenir sa moto. Et il n’a pas pu tenir toute la durée de la course. Il va donc falloir travailler ça. C’est un super pilote avec une super attitude. J’aime bien il est assez cool et assez décontracté. »

Voilà la feuille de route dressée par Jean Michel Bayle. En cette période de confinement, il ne reste plus à Fabio qu’à accélérer sa transformation physique, si l’on suit bien le raisonnement de JMB…

 

Tous les articles sur les Pilotes : Fabio Quartararo

Tous les articles sur les Teams : Petronas Yamaha Sepang Racing Team