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Marc Márquez ne lâche rien ! Au Japon, il a pris sa dixième victoire de la saison sur seize courses disputées au terme desquelles il est monté à quinze reprises sur le podium. Il est à la tête de 350 points sur 400 possibles et de 54 victoires dans la catégorie reine ce qui le met au niveau de Mick Doohan. Sinon, il est à la tête de 80 succès absolus. Avec sa réalisation, il offre aussi le titre des constructeurs Honda. Il ne reste plus que la couronne par équipe et ce sera le grand chelem. Mais pour ça, il a besoin de son équipier Jorge Lorenzo. Qu’il aimerait bien voir à un autre niveau d’exigence…

Marc Márquez est impitoyable, tant pour ses adversaires qu’avec lui-même. Alors il aimerait bien voir son entourage au diapason. A l’arrivée de la course du Motegi, il envoie un message : « il est difficile de battre Ducati pour la première place par équipe, car Dovi et Petrucci sont très réguliers. Mais nous espérons que Jorge Lorenzo pourra s’améliorer pour pouvoir aider. Nous espérons le meilleur pour lui. Parce que cela serait utile si nous voulons remporter le championnat par équipe. » Sous-entendu : si l’objectif est manqué, vous saurez à qui vous adresser…

Sur sa course au Japon, il revient sur certains détails de sa démonstration. A commencer par ce tour de mise en grille effectué avec les pneus pluie… « Nous sommes allés sur la grille de départ avec des pneus pluie parce que le ciel était nuageux et que nous voulions nettoyer les pneus pluie par sécurité, au cas où il y aurait une course de type flag to flag ». Puis il ajoute : « sur la grille, j’ai vu que de nombreux pilotes avaient le pneu arrière soft. Mais je croyais au médium. Parce que nous nous attendions à un rythme de 1’46. J’ai même roulé en gros 1’45. »

Pas mal, mais il a fallu faire avec la consommation d’essence… « J’ai scrupuleusement contrôlé la consommation tout au long de la course. Avec deux secondes d’avance, je n’ai plus attaqué. Mais à la fin, je devais couper les gaz et rouler en petit 1’46. J’ai eu de la chance, car l’alarme de carburant s’était déjà signalée un tour et demi avant la ligne d’arrivée… Mais j’avais assez de carburant pour être le premier à franchir le drapeau à damier. »

Sur sa stratégie, il avoue : « je pensais que je pourrais suivre quelqu’un et attaquer à la fin. La deuxième stratégie consistait à pousser dès le début. Après le bon warm-up, j’ai choisi la deuxième stratégie. C’est pourquoi j’ai immédiatement dépassé Fabio dans le premier tour. Il était rapide au début, car il avait le pneu arrière soft. Mais ensuite, j’ai pu augmenter l’écart progressivement. »

Le week-end prochain sera celui du Grand Prix d’Australie à Phillip Island : « c’est l’un de mes tracés préférés. J’aime y aller parce que la piste tourne dans le sens antihoraire. J’ai beaucoup de virages à gauche là-bas. Mais Phillip Island est une piste idéale pour Yamaha. Vous y trouverez de longues courbes, la traction est importante, il y a aussi des virages très rapides, Yamaha peut jouer tous les atouts. C’est pourquoi Yamaha y est très fort normalement. Viñales a gagné en 2018. Quartararo sera dangereux aussi. Ce sera donc compliqué… Le but sera de gagner la course. Et au cours du week-end, nous verrons si cela fonctionne. Mais d’abord, nous sommes heureux de la victoire ici au Japon. »

MotoGP Japon Motegi J3 : classement

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