Johann Zarco arrive sur le Motegi pour y disputer un Grand Prix de Japon qui avait souri l’an passé à Jack Miller, alors officiel Ducati. La Desmosedici a ainsi démontré que ce tracé lui convenait, et comme elle a aligné pas moins de 22 réalisation en 33 Grands Prix disputés jusqu’à présent entre 2022 et 2023, le Français a bel et bien l’arme fatale entre les mains. Il lui reste sept Grands Prix pour en profiter et ainsi gagner sa dix-septième victoire de carrière, qui serait la plus prestigieuse, puisque la seule en MotoGP. 2024 sera une autre affaire, bien que le tricolore ne craint pas une Honda que ses titulaires ne seraient pourtant pas malheureux de quitter …
Comme ses collègues, Johann Zarco se remet de la fournaise du Grand Prix d’Inde où il a subi la loi de son équipier Jorge Martin en termes de résultats. Mais il n’en prend pas ombrage, continuant à assurer que ça va bien sourire à un moment, puisqu’il n’a de cesse de monter en puissance depuis des mois … « je pense que je me rapproche de ma meilleure forme de pilotage en ce moment » dit-il. « Le peloton est actuellement plus serré que jamais et il n’en faut pas beaucoup pour être aux avant-postes ».
Johann Zarco : « entre Honda et les autres, l’écart n’est pas si grand »
Ayant remporté la course de minibike, il ajoute : « malgré la chaleur tropicale en Inde et le calendrier serré, j’ai pu bien récupérer et me sentir en pleine forme. Je veux emporter ce bon sentiment avec moi. Même si, comme en Inde, tout ne se passe pas parfaitement, je veux tirer le meilleur parti de chaque course ».
Sur 2024 et ce qui l’attend en MotoGP avec Honda, il n’est pas du genre à voir tout en noir : « les performances de Marc Marquez et Joan Mir en Inde ont montré que la Honda a du potentiel et que l’écart n’est pas si grand. Marc est également parti de la pole position ici à Motegi l’année dernière ». Cependant : « il me reste encore sept courses sur la machine GP23. Je veux en tirer le meilleur parti sur chaque circuit ».
