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• Pedro Acosta (Red Bull GASGAS Tech 3) signe sa première pole position en MotoGP™ avec Michelin, établissant par la même occasion le nouveau record du circuit de Motegi en 1’43.018.
• La pluie s’est invitée par intermittence pendant le week-end. Mais l’extraordinaire polyvalence des pneus Michelin a permis de contrôler sereinement toutes les conditions de piste.
• A l’avant, le pneu à gomme Hard a été le préféré du week-end pour tous les pilotes. La roue arrière a mis en exergue la performance pure du mélange Soft pour la Tissot Sprint, et la constance dans l’effort de la gomme Medium lors du Grand Prix.

Pour cette 16ème manche du Championnat du Monde FIM MotoGP 2024, Michelin Motorsport et ses partenaires se sont retrouvés sur le circuit de Motegi (Japon). Situé au cœur d’une campagne à la végétation épaisse et largement nourrie par l’humidité, ce lieu emblématique des sports mécaniques se situe pourtant à seulement deux heures de Tokyo, la capitale du pays. D’une longueur de 4,801 km, le circuit comporte 8 virages à droite et 6 à gauche, la plus longue de ses lignes droites atteignant 762 mètres.

Entre chaleur, fraicheur intermittente et humidité, les pilotes comme leurs machines ont rencontré des conditions évolutives. Comme toujours, les Conseiller Techniques d’Ecurie (CTE) Michelin ont été aux côtés des écuries pour les épauler dans leur mission, en fonction des températures et de l’état de la piste. Les séances d’essais comme les qualifications se sont toutefois déroulées dans des conditions correctes, mais la pole position, et avec elle le nouveau record de la piste, ont été réalisés sur une piste qui était encore humide quelques minutes auparavant.

« Ce week-end, nous avons proposé à nos partenaires des pneus caméléons, avec un large spectre de performances » indique Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Motegi est un tracé très varié et exigeant, mais nous en connaissons le moindre recoin car en marge des Grands Prix nous y roulons également en essais. Cela nous a aidé dans la compréhension du comportement de nos gommes, alors que la météo très changeante a demandé de l’adaptation et de la réactivité. Entre les évolutions de températures et l’humidité, il fallait des pneus très polyvalents, capables de s’adapter à toutes les situations. L’enjeu, à Motegi, c’est toujours de passer la puissance au sol sans patiner, mais il faut aussi préserver le pneu avant qui doit encaisser des freinages violents. Ce genre de circuit, où les relances et les changements de rythme sont nombreux, sont encore plus difficiles à négocier quand l’humidité fait partie de l’ambiance générale. Le samedi, pour la Tissot Sprint, le pneu à gomme Hard pour la roue avant, et le Soft pour l’arrière ont constitué la combinaison parfaite. Lors du Grand Prix, la gomme Hard est restée pour tous la meilleure à l’avant, mais la quasi-totalité des pilotes sont passés en Medium à l’arrière. C’était le meilleur choix en termes de constance des performances pour une course de 24 tours. Nous avons aussi pu voir que même sur une piste a priori défavorable, plusieurs records ont été battus au cours du week-end. J’en profite pour féliciter Pedro Acosta, nouveau recordman du tour, qui rejoint la longue liste des pilotes ayant signé leur première pole position en MotoGP avec Michelin. »

Pour le Motul Grand Prix of Japan, les partenaires de Michelin avaient à leur disposition trois gommes symétriques (Soft, Medium et Hard) pour la roue avant et deux crans de gomme, Soft ou Medium, pour l’arrière. A noter que ces derniers étaient asymétriques, avec l’épaule droite renforcée. Pour la pluie, les gammes MICHELIN Power Rain en gommes Soft et Medium, également avec le pneu arrière renforcé sur le côté droit, étaient de la partie. Malgré l’humidité, les pilotes ont préféré utiliser les gammes MICHELIN Power Slick.

Samedi après-midi, c’est Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) qui a remporté la Tissot Sprint, devant son coéquipier Enea Bastianini, et Marc Marquez (Gresini Racing MotoGP).

Dimanche, le Grand Prix a vu une nouvelle victoire de Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), cette fois devant Jorge Martin (Prima Pramac racing). Marc Marquez s’empare encore une fois de la troisième place.

Les nouveaux records de Motegi

Tissot Sprint

  • Le record du tour en course Sprint a été amélioré de plus de deux dixièmes de seconde. C’est désormais Pedro Acosta (Red Bull GASGAS Tech 3) qui détient cette marque, en 1’43.825.

Grand Prix

  • En qualifications Pedro Acosta a fait passer le temps de référence absolu du circuit de 1’43.198 (Jorge Martin, en 2023 lors des qualifications) à 1’43.018.
  • Le record du meilleur tour en course réalisé en 2022 par Jack Miller (1’45.198) a lui aussi été battu. Jorge Martin (Prima Pramac Racing) a signé cette année un chrono de 1’44.461.
  • La durée de référence pour le Grand Prix (42.21.259) datait quant à elle de 2014. A noter qu’en 2023 la course a été stoppée au bout de 12 tours pour cause de conditions météorologiques défavorables (pluie intense). Cette année, le rythme a été élevé de bout en bout et la durée a été abaissée à 42’09.790. Cela représente une amélioration moyenne de près de 0,5 seconde par tour.

La prochaine manche du Championnat du Monde de MotoGP se déroulera du 18 au 20 octobre, en Australie. Il s’agira du Qatar Airways Australia Motorcycle Grand Prix, sur le circuit de Phillip Island.

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