MotoGP, Japon J3, Fabio Quartararo (Yamaha/12) : « déjà qu’on est ridicule sur la piste voilà qu’en plus on est ridicule avec les pannes d’essence »

Entre Yamaha et Fabio Quartararo, c’est comme une relation d’un je t’aime moi non plus entre un constructeur qui a déroulé le tapis rouge et construit un pont d’or pour un pilote fidélisé jusqu’à fin 2026, qui a de fait accepté son sort, mais qui a décidément toujours du mal à s’y résigner. Dans ce Grand Prix du Japon sensible, puisqu’il se déroule sur les terres de ses employeurs, le Français n’a pas ménagé la marque aux diapasons avec des remarques bien senties, voire blessantes. La dernière à l’arrivée a été le point d‘orgue d’un week-end tendu. Mais alors, pourquoi ne pas avoir fait comme Marc Marquez ?    

Le samedi était annonciateur de cette colère froide du dimanche, au terme d’une course terminée au ralenti en raison d’une panne d’essence qui n’était pas le première regrettée avec la Yamaha. Au terme de la course Sprint, le Français avait déjà lâché : « nous avons essayé quelque chose le matin et c’était pire. Il pleuvait un peu et dans ces conditions, nous étions complètement perdus, et même lors du tour de chauffe, j’avais du mal avec les pilotes devant moi. C’était très difficile. Nous devons acquérir de l’expérience, apprendre et voir s’il y a quelque chose que nous pouvons améliorer ».

Fabio Quartararo : « tout ce qui manque, c’est de mettre la roue arrière à l’avant »

Sur l’espoir d’une nouvelle donne au terme du warm-up, l’ancien champion du monde était clair : « non, car ce n’est pas un problème de réglages. Nous avons ajusté la moto et tout ce qui manque, c’est de mettre la roue arrière à l’avant, c’est la seule chose qui manque ». Il concluait : « nous avons tout essayé dans les réglages et ça ne vient pas de là, donc… l’adhérence de la roue arrière… À Misano, j’ai lutté avec Franco Morbidelli et maintenant j’ai terminé à 10 secondes en 12 tours ».

Et puis il y a eu ce Grand Prix du Japon avec une nouvelle panne d’essence en vue du drapeau à damier. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase au micro de Canal + … « On est encore tombé en panne d’essence… Déjà qu’on est ridicule sur la piste, en plus on est ridicule avec les pannes d’essence …  Je ne sais pas ce qu’on fait dans ce domaine-là, mais c’est inacceptable de terminer sur 3 courses 2 fois sans essence ».

Il ajoute : « je ne pense pas qu’en mettant une map un tout petit peu différente ça va nous faire gagner grand-chose surtout en regardant la position dans laquelle on était ce week-end je ne pense pas qu’on devrait vraiment jouer autant avec la limite. Mais bon il va falloir qu’on ait des explications parce que, comme je l’ai dit, c’est inacceptable ». Fermez le ban !

MotoGP, Japon J3 : classement