Le Grand Prix du Japon s’est révélé être une nouvelle déception pour Alex Rins et l’équipe Yamaha. Les problèmes d’adhérence ont une fois de plus plombé les performances de l’Espagnol, qui a terminé loin des points. Les difficultés rencontrées par Rins et Quartararo sont révélatrices des problèmes fondamentaux de la M1. L’avenir de Yamaha en MotoGP dépendra de sa capacité à trouver des solutions rapidement et à redevenir un acteur majeur du championnat.
Alex Rins a terminé hors des points lors du Grand Prix du Japon, en 16e position, à plus de 40 secondes du vainqueur Francesco Bagnaia. Malgré des signes d’amélioration pour Yamaha à Misano, où son coéquipier Fabio Quartararo avait brièvement été dans la course pour le top cinq, Motegi a révélé les faiblesses persistantes de la M1.
« Cette course a été vraiment difficile. Je suis dévasté, » a avoué Rins. « J’ai fait tous les tours avec une fréquence cardiaque à 190, j’ai tout donné, mais c’était tellement dur. » Après une première partie de course encourageante, les performances de sa Yamaha ont décliné. « Nous avions choisi les réglages autrichiens pour améliorer le freinage et le contact avec l’arrière. Et c’était un peu mieux au début, mais dès que le pneu a commencé à lâcher, le contrôle du patinage est devenu presque impossible, » a expliqué le pilote.
Alex Rins : « j’étais en tête-à-queue avec la moto en position verticale »
Rins a décrit les défis qu’il a rencontrés sur la piste : « même dans la ligne droite, à la sortie des virages 9 et 10, j’étais en tête-à-queue avec la moto en position verticale. Le pneu était à plat au centre, et ça a rendu la situation incontrôlable. » Sa frustration est palpable lorsqu’il déclare : « Je ne suis pas satisfait de notre travail. On doit trouver des solutions, car ce n’est pas la bonne voie. »
Après les récents résultats de Misano, où Quartararo avait montré un potentiel en se battant pour la cinquième place avant de tomber en panne d’essence, Rins souligne que Motegi a mis en lumière la « dure réalité » de la situation actuelle de Yamaha. « Misano, pour Fabio, c’était un peu comme Austin pour moi, » a-t-il déclaré. « Il était rapide là-bas, mais le résultat n’était pas vraiment réaliste. »
Rins a également observé que les pilotes de marques concurrentes, comme Nakagami, étaient plus rapides que les Yamaha dans les derniers tours : « quand Marini m’a dépassé, je n’ai pas pu le suivre. Voilà la réalité. La dure réalité. » Avec 20 points au classement du championnat, à égalité avec Joan Mir, Rins espère que Yamaha saura relever les défis rencontrés cette saison pour retrouver un niveau de performance compétitif.
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