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Aleix Espargaró

Le Grand Prix du Japon s’est révélé particulièrement compliqué pour Aleix Espargaró et l’Aprilia. Les problèmes d’adhérence ont considérablement limité les performances du pilote espagnol, soulevant de nombreuses interrogations sur la compétitivité de la RS-GP. Aprilia devra mener une analyse approfondie pour comprendre les raisons de ce manque d’adhérence et mettre en place des solutions efficaces. L’équipe devra également travailler sur le développement de la RS-GP pour la rendre plus compétitive face à la concurrence.

Aleix Espargaró a terminé le Grand Prix du Japon en neuvième position, un résultat qui représente la seule note positive d’un week-end extrêmement difficile pour le pilote Aprilia. Depuis plusieurs courses, Espargaró semble avoir perdu la maîtrise de sa moto, et Motegi n’a pas fait exception. L’adhérence de sa RS-GP a été un véritable casse-tête tout au long du week-end, un problème exacerbé par le patinage du pneu arrière, qui a limité sa performance. « La moto n’avait pas d’adhérence, le même problème que nous avons eu tout le week-end. J’ai beaucoup souffert du patinage du pneu arrière. Nous n’avons pas pu exploiter tout le potentiel de la moto », a-t-il confié, en soulignant la difficulté à trouver une solution.

Espargaró se montre perplexe face à la dégradation de sa moto au cours de la saison. Alors que les autres équipes, notamment Ducati, semblent avoir trouvé des améliorations significatives, Aprilia peine à suivre le rythme. « J’essaie de l’interpréter, nous faisons des analyses avec l’équipe et les ingénieurs, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi la moto est pire, alors que les autres se sont beaucoup améliorées », a-t-il ajouté, visiblement frustré par cette situation.

Aleix Espargaró

Aleix Espargaró : « il faut aller beaucoup plus vite qu’avant, les temps sont vraiment détruits »

Les propos d’Espargaró révèlent une certaine fatigue, tant physique que mentale, face à une saison qui devient de plus en plus difficile. « Maintenant, il faut aller beaucoup plus vite qu’avant. Les temps sont vraiment détruits, les courses sont 10 à 12 secondes plus rapides, c’est parce que ceux qui le font, comme Ducati, sont capables d’avoir beaucoup plus de grip », a-t-il souligné. Ce manque d’adhérence semble être la clé des problèmes de l’Aprilia, et Espargaró espère que des solutions pourront être trouvées pour les prochaines courses.

En dehors de sa propre course, Aleix Espargaró a également salué la performance de David Alonso, qui a remporté sa dixième course de la saison ainsi que le Championnat du Monde Moto3. Espargaró voit en lui un talent exceptionnel, le comparant même à Fabio Quartararo : « ce que j’aime le plus, c’est l’essence de l’enfant, à quel point il a l’air calme et heureux. Il transmet le bonheur, il me rappelle beaucoup Fabio Quartararo. »

Pour Espargaró, la neuvième place à Motegi est loin d’être satisfaisante, mais il espère que lui et son équipe pourront travailler pour résoudre ces problèmes persistants et finir la saison sur une meilleure note. Et ce, même si celle-ci sera la dernière d’Aleix Espargaró avec la marque de Noale qu’il quittera à la fin de cette année pour rejoindre les rangs de Honda en tant que pilote test… Où il retrouvera un patron de la technique fraichement embauché par HRC et qu’il connait parfaitement bien :  Romano Albesiano, qui préside toujours aux destinées d’un projet RS-GP qu’il connait depuis l’origine.

Aleix Espargaró devant son coéquipier Maverick Viñales

MotoGP, Japon J3 : classement

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