pub

Fabio Quartararo Japon

Fabio Quartararo n’est pas à son aise au Japon. Hier, déjà, il se disait en grande difficulté, affirmant même que la Yamaha YZR-M1 était la pire moto à avoir sur le tracé de Motegi. Aujourd’hui, c’était un peu mieux : il est parvenu à se hisser en Q2 et a terminé 12e du Sprint, aussi à la faveur des chutes devant lui. Quel qu’en soit le contexte, le Français n’était pas satisfait de la performance de sa monture, et encore moins de l’écart qui le séparait de concurrents avec qui il rivalisait il y a de ça deux courses. La situation ne s’améliore pas chez Yam’.

« El Diablo » n’a plus beaucoup de solutions. L’apparition de pluie lors de cette journée fut très difficile à gérer pour lui, un domaine dans lequel il avait pourtant progressé ces dernières années. « C’était un samedi difficile. Il n’y a pas de grip, et c’est notre point faible. Finalement, quel que soient les conditions, le résultat reste le même. Je n’ai fait aucun progrès, nous avons travaillé sur les réglages de la moto et ça a empiré » affirmait-il aux micros de GPOne après l’arrivée. Un constat assez grave, dans la lignée de ceux qu’il assène à la fin de chaque séance depuis maintenant bien trop longtemps.

 

 

La pluie, qui peut profiter à certains pilotes, n’a pas franchement aidé Fabio à devenir plus performant. « Il y avait deux gouttes de pluie, et j’étais perdu. Je ne pouvais simplement pas suivre les autres pilotes. On doit travailler afin de comprendre pourquoi » poursuivait-il. Alors qu’il avait du mal dans ces conditions lors de ses premières années au plus haut niveau, Quartararo avait trouvé de la vitesse sur le mouillé par la suite, grimpant même sur le podium d’une course très difficile en Indonésie lors de la saison 2022.

 

Fabio Quartararo Japon

Photo : Michelin Motorsport

 

Forcément, cela ne laisse que peu d’espoir pour demain. Le Français est parfaitement conscient que la tâche s’annonce des plus difficiles. « Nous n’avons pas trop d’issues car ce n’est pas un problème de réglages. Notre soucis est simple : nous n’avons pas de grip à l’arrière. À Misano, nous avions la même moto qu’aujourd’hui et je pouvais me battre avec Franco Morbidelli, alors que là, il me prend dix secondes » concluait-il.

Pensez-vous que Fabio Quartararo soit capable d’accrocher un top 10 demain, à la faveur du contexte ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint au Grand Prix du Japon MotoGP 2024 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Tous les articles sur les Pilotes : Fabio Quartararo

Tous les articles sur les Teams : Monster Energy Yamaha MotoGP