Jack Miller a récemment partagé ses sentiments sur la perspective que sa carrière en MotoGP touche à sa fin. Le pilote australien, qui sera remplacé par Pedro Acosta dans l’équipe d’usine KTM pour 2025, se trouve actuellement dans une situation incertaine pour l’année prochaine. Avec des places limitées, les options réalistes pour Miller semblent se restreindre à un éventuel siège chez Pramac Yamaha ou TrackHouse, mais il n’est pas considéré comme le favori pour ces postes.
Lors d’une interview à Silverstone avec TNT Sports relayée par crash.net, Miller a exprimé la douleur personnelle que cette situation lui cause, soulignant comment sa famille a modifié ses plans pour être à ses côtés alors que la fin de sa carrière en MotoGP semble inévitable… « Je me sens bien dans ma peau », a-t-il commencé. « Évidemment, je mentirais si je disais que ce furent trois semaines faciles à la maison, en essayant de trouver quelque chose pour l’année prochaine. Je suis suspendu au purgatoire, je suppose qu’on pourrait dire ça. Je ne sais pas où j’en suis. »
Avec une touche d’émotion, il a ajouté : « ma femme et mon bébé n’étaient pas censés venir à toutes les dernières courses. Mais il semble que ce soient mes dernières… Je ne veux pas être trop sentimental, mais ça a été dur. C’est quelque chose pour lequel j’ai travaillé et fait des sacrifices. Ne pas avoir les conditions est toujours difficile. Nous essayons toujours. Je suis satisfait de ce que j’ai fait. Je dois l’être… »
Jack Miller : « j’ai l’impression que je peux être un vieux chien à qui on apprend quelques tours de plus ! »
Jack Miller a également pris le temps de reconnaître l’impact des jeunes prodiges du Moto2 sur sa situation actuelle. L’émergence de Pedro Acosta, en particulier, a mis une pression supplémentaire sur KTM pour le promouvoir dans l’équipe officielle, reléguant Miller à une position incertaine. « Le jeu change chaque année », a-t-il déclaré. « J’ai expérimenté tellement de genres différents de moto au cours de ma courte carrière. J’ai eu une bonne série, si elle doit se terminer. Il y a tellement de talents qui émergent. Ce que certains de ces enfants peuvent faire sur une moto est phénoménal. »
Miller, qui en est à sa 10e saison en MotoGP après avoir représenté Honda, Ducati et KTM, reste réaliste face à la progression des nouveaux talents, tout en espérant une dernière chance de prouver sa valeur. « On ne peut pas être en colère contre le progrès. Mais j’ai l’impression que je peux être un vieux chien à qui on apprend quelques tours de plus ! Que nous en ayons ou non l’occasion est une autre question… »
Alors que l’avenir de Miller reste incertain, ses réflexions sur son parcours et ses espoirs pour la suite montrent un pilote qui, malgré les défis, reste fier de ses accomplissements et déterminé à continuer à se battre, quelle que soit la direction que prendra sa carrière.
