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L’échéance du premier Grand Prix de la saison MotoGP au Qatar approche. Les troupes sont à présent en ordre de bataille pour se lancer dans une campagne 2019 qui promet d’être des plus indécises. Pour faire face, on a choisi chez Ducati de resserrer les rangs autour du seul Andrea Dovizioso. Les autres pilotes en Ducati devront l’épargner sur la piste et le servir dans le box. Une stratégie qui va loin comme l’explique Jack Miller

L’Australien aura au sein de son team Pramac une GP19 identique à celle des deux pilotes officiels. Il sera l’équipier d’un Bagnaia qui, bien que débutant et avec une GP18, ne s’en laissera pas compter. S’il pourra aller taquiner un Petrucci dont il aura le droit de lui contester sa combinaison rouge pour 2020, il devra faire montre de moult précautions au cas où il se trouverait dans les parages d’un DesmoDovi désigné général en chef.

Un statut dont les conséquences sont assez étendues. Le compatriote de Stoner explique ainsi sur Marca : « Danilo Petrucci et moi-même sommes en quelque sorte considérés par Ducati comme des points intermédiaires entre l’équipe test et Dovizioso. Il peut nous utiliser comme éléments de validation de pièces et d’évolutions aprouvées par l’équipe test. C’est une relation étroite. Pirro essaie les pièces, puis elles nous arrivent pour mise à l’épreuve. Et si ça marche, elles sont prises par l’équipe officielle ».

Une discipline qui sera sans doute une valeur ajoutée dans l’évolution de la Desmosedici. Ducati ne comptera pas moins de six motos sur la piste en 2019. Trois GP19 et trois GP18.

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