L’avenir de Jack Miller en MotoGP a longtemps semblé compromis avant un retournement inattendu. L’Australien, évincé de KTM, s’est retrouvé sans option claire, jusqu’à ce que Pramac s’associe à Yamaha en tant qu’équipe satellite, cherchant des pilotes expérimentés. Une opportunité qui a relancé sa carrière.
Dans une interview avec le média anglais MCN, Miller a abordé divers sujets, notamment l’effet du changement de pneus chez Michelin sur la KTM. « Je pense que ça a un peu à voir avec ça, sans aucun doute. Si vous regardez les résultats que nous avons obtenus à la fin de l’année dernière… Brad Binder et moi nous sommes battus pour la victoire lors de la dernière course. Nous étions sur la bonne voie, c’est pourquoi j’étais si motivé pour réaliser une présaison incroyable. Parfois, en course, c’est comme ça. Cela nous a pris plus de temps que prévu. »
Avant que l’accord avec Pramac ne soit conclu, Miller envisageait même de quitter le MotoGP après 2025 : « pendant les vacances d’été, on m’a dit que pratiquement toutes les usines étaient pleines. Ensuite, j’ai accepté de travailler ailleurs, mais ça a aussi échoué. La situation devenait sérieuse… J’ai toujours dit que je n’avais jamais travaillé aussi dur que cette saison. J’ai encore beaucoup à prouver, surtout à moi-même. »
Jack Miller : « j’ai encore beaucoup à prouver, surtout à moi-même »
Concernant son futur chez Pramac Yamaha, il reste pragmatique sur motosan : « si nous continuons à bien faire, cela nous assurera une place décente en 2027. Avec le MotoGP, une fois qu’on est dehors, on est dehors. Il est presque impossible d’avoir une seconde chance. »
Jack Miller a également évoqué la dure réalité du MotoGP : « quand il n’y a plus de place pour ce que vous voulez vraiment faire, et que ce n’est plus entre vos mains, c’est un sentiment de naufrage. Chaque décision que j’ai prise a toujours été pour garder le contrôle. Quand personne ne veut de vous… c’est un sentiment vraiment merdique. »
Malgré tout, Jack Miller reste combatif. « notre heure viendra. Ce n’est qu’une question de temps. »