Chez Ducati, la compétition est lancée. Mais il ne faudra pas faire n’importe quoi pour décrocher le gros lot. Une quadrature du cercle qui peut se révéler aussi compliquée que la gestion par Honda du couple Marquez et Lorenzo. Pour faire simple, chez les rouges, il ne faudra pas faire de l’ombre à Dovizioso. Qui devra donc être au-dessus du lot. Pendant ce temps, la bataille de chiffonniers aura lieu entre tous les autres membres du clan de Borgo Panigale en vue de l’autre guidon officiel en 2020…
Une bataille qui opposera Danilo Petrucci, qui a le poste pour un an, Jack Miller, qui aura une GP19 et Bagnaia certes débutant, mais aux dents longues et aux premiers essais étonnants sur une GP18. Un trio de poètes qui promet lorsqu’il se retrouvera réuni dans la mêlée…
En attendant, sur crash.net, Jack Miller prend ses marques : « en 2018, j’ai pu suivre Bautista lorsqu’il avait la GP18. Et il me tarde d’avoir la GP19. Je suis impatient de jouer le rôle de premier pilote satellite, d’apporter ma contribution au développement de la moto et que l’on écoute mon avis. Gigi Dall’Igna est toujours là. Il fait le tour après chaque séance d’essai. L’an passé, ça se passait comme ça : il allait d’abord rendre visite à ses deux pilotes officiels, puis il venait voir Danilo Petrucci et moi-même. C’est toujours agréable de donner votre avis et il écrivait toujours sur son ordinateur ce qu’on lui disait ».
Une attention qui a séduit le fougueux australien : « certainement. Ils sont intéressés et ils me surveillent depuis longtemps. Ils ont beaucoup de temps pour moi. Je me sens vraiment chez moi ici ». Une affection qui lui a manqué durant sa période Honda. Constructeur qui, pourtant, lui a mis le pied à l’étrier ! « Certains résultats n’ont pas été considérés comme il faut. Surtout la victoire à Assen, en 2016. Ce n’était pas qu’une victoire. C’était la première victoire sur une moto satellite depuis dix ans. Sur une vraie moto satellite ! ». Il ne reste plus qu’à faire de même en 2019…