Jack Miller a connu un week-end mitigé à Silverstone. Bien qu’il ait montré des signes encourageants lors des qualifications, le pilote australien a souffert de problèmes d’adhérence lors de la course, le contraignant à une lointaine 12ème place. Avec le recul, il a comme une idée sur la cause à effet.
Le pilote KTM a ainsi souligné la sensibilité accrue de sa moto aux variations de température, particulièrement lors de la course principale : « je sens que c’est plus sensible que par le passé, c’est certain. » Cette sensibilité a directement impacté ses performances, l’empêchant d’exploiter pleinement le potentiel de sa machine.
Miller n’a pas hésité à pointer du doigt les pneus Michelin comme étant en partie responsables de ses difficultés : « je pense qu’ils sont un peu plus sensibles à la température pour certains que pour d’autres. » Selon lui, cette sensibilité accrue des pneus a rendu la tâche plus complexe pour les pilotes, notamment en termes de gestion de l’adhérence.
Jack Miller : « j’ai dû attendre que la chose soit en place »
Les problèmes d’adhérence ont contraint Jack Miller à adopter un pilotage plus prudent : « j’ai juste dû me concentrer sur le fait d’être patient, d’attendre que la chose soit en place » lit-on sur crash.net. Cette approche défensive l’a empêché de se battre pour les places d’honneur.
Le week-end de Silverstone a mis en évidence les difficultés rencontrées par Jack Miller et KTM. La sensibilité de la moto aux changements de température, couplée aux spécificités des pneus Michelin 2024, a constitué un véritable défi pour l’Australien.
Il reste à voir si KTM parviendra à trouver des solutions pour améliorer la performance de sa moto et permettre à Miller de retrouver le rythme qui était le sien au début de son aventure avec une marque KTM qui ne comptera parmi ses effectifs l’an prochain.
Avec 42 points, Jack Miller est actuellement 16ème au classement du Championnat du Monde, loin derrière le rookie Pedro Acosta, qui est sixième avec 122 points.