Jack Miller est un homme heureux depuis qu’il a échangé sa Honda contre une Ducati. Avant le Grand Prix des Pays-Bas de ce week-end, sur un tracé d’Assen sur lequel il a remporté sa première et seule victoire en MotoGP, il revendique deux quatrième place comme meilleurs résultats à ce stade de la saison. Deux performances réalisées à Austin et au Mans. Un moment en ballotage pour la succession de Jorge Lorenzo au sein du team officiel Ducati avec Danilo Petrucci, les rouges lui ont finalement préféré son équipier. Ce dont il convient en grand seigneur… Mais seulement pour 2019 !
Jack Miller aurait pu devenir l’an prochain le successeur de son compatriote Casey Stoner avec une combinaison officielle Ducati. Mais ce ne sera pas le cas : « Ducati a pris la bonne décision en préférant Danilo Petrucci. Il pilote depuis un moment pour eux et il fait du très bon travail depuis deux ans. C’est pour ça qu’il mérite mieux que moi cette opportunité ».
Mais il rajoute aussitôt que ce n‘est que partie remise : « dans une équipe satellite, j’aurai moins de pression avec la même moto. Ce sera ma chance de démontrer que je mérite cette place dans l’équipe officielle dans un avenir proche ». Et on rappellera que Petrux n’a signé que pour la saison 2019…
JackAss précise : « je m’étais bien préparé cet hiver ce qui m’aide beaucoup aujourd’hui. Je savais que cette saison serait importante car c’était la première fois que je changeais de constructeur. Je savais que je me devais de pousser à 100%. J’ai mis cartes sur table et je suis très heureux de l’harmonie qui règne avec ma Ducati et mon équipe. J’ai pu me battre pour de bons résultats dès le départ. Je suis dans un bon moment dans ma carrière, et je le savoure ».
On se rappellera à cette occasion la formidable manière dont il a conquis la pole-position du Grand Prix d’Argentine. Sur sa machine, il précise : « la GP17 est très stable au freinage, ce qui m’aide beaucoup. Sa réponse à la remise des gaz et sa motricité sont aussi bonnes. C’est une moto prévisible, on sait à 99% ce qui va s’y passer. Je n’ai pas encore pris de podium, mais on en est proche. Chaque course que je termine près des hommes de tête me prépare pour l’an prochain. Car alors j’aurai la même moto que les pilotes d’usine ».
Qu’on se le dise, malgré les félicitations, Jack Miller ne laissera aucun répit à Danilo Petrucci.