Lors des essais MotoGP à Barcelone en novembre, Jack Miller a fait ses premiers tours de piste avec Yamaha, son nouvel employeur pour la saison 2025. L’Australien pilotera pour l’équipe Pramac, qui a récemment changé de constructeur, passant de Ducati à Yamaha, marque qui est en pleine réflexion sur l’architecture de son moteur …
Lors des récents essais MotoGP à Barcelone, Jack Miller a pris pour la première fois les commandes d’une Yamaha, marquant le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière. En 2025, l’Australien pilotera pour l’équipe Pramac, qui passe officiellement de Ducati à Yamaha, un changement majeur dans l’échiquier du MotoGP.
L’un des sujets les plus intrigants de cette transition est le développement par Yamaha d’un moteur V4, en remplacement de son traditionnel moteur quatre cylindres en ligne. Bien que ce changement ne soit pas encore confirmé pour une introduction immédiate, il soulève des questions sur la direction que prendra la marque japonaise dans les saisons à venir.
Miller, tout en restant discret, a partagé son point de vue sur ce projet ambitieux. « Développer un tout nouveau moteur n’est pas une tâche facile. Nous l’avons vu avec Suzuki, KTM et Aprilia », a-t-il déclaré, faisant référence aux défis auxquels d’autres constructeurs ont été confrontés en développant des concepts moteurs entièrement nouveaux.
Jack Miller : « si Yamaha choisit cette voie, c’est qu’ils ont une compréhension claire de ce qui doit être fait »
Pour Jack Miller, l’adoption éventuelle du V4 par Yamaha ne serait pas une décision prise à la légère. « Si Yamaha choisit cette voie, c’est qu’ils ont une compréhension claire de ce qui doit être fait », a-t-il souligné, tout en notant que le moteur quatre cylindres en ligne a également prouvé sa valeur. « Le titre mondial a été remporté avec un tel moteur en 2020 par Suzuki et en 2021 par Yamaha. »
Contrairement à Miguel Oliveira, son coéquipier chez Pramac dont le contrat court jusqu’en 2026, Miller est engagé jusqu’à la fin de 2025. Ce détail reflète une certaine prudence de la part de Yamaha, mais aussi une flexibilité qui pourrait être nécessaire dans une période de transition technique.
Malgré son expérience chez Honda, Ducati et KTM, Miller ne souhaite pas influencer directement les décisions stratégiques de Yamaha. « Quelle que soit la voie qu’ils empruntent, je fais confiance à leur décision à 100%. Mais je ne leur dirai certainement pas ce que nous devons le faire, dans un sens ou dans l’autre », a-t-il affirmé.
Alors que Yamaha travaille sur ce qui pourrait être l’un des changements les plus significatifs de son histoire récente en MotoGP, Jack Miller semble prêt à jouer son rôle, mais sans s’imposer comme un décideur clé. Avec son expérience diversifiée et sa capacité à s’adapter à différents concepts de moto, il sera néanmoins un atout précieux pour Yamaha dans cette phase critique.