Il aura suffi de quelques minutes d’une émission de télévision allemande en préliminaire du Grand Prix d’Autriche de ce week-end, pour voir Marc Marquez et KTM reconnaitre enfin leur intérêt l’un pour l’autre. Jusque-là, le pilote jurait ne pas avoir pris langue avec les Autrichiens qui assuraient ne pas être intéressés par l’Espagnol. Les masques sont tombés. L’octuple champion du monde a complimenté la marque de Mattighofen pour son parcours qui l’amènera selon lui au sommet du MotoGP, le constructeur répondant, par la voix de Pit Beirer, son directeur sportif, qu’un avenir en commun n’était pas envisageable seulement pour 2024, laissant ainsi la porte ouverte pour l’après. Un échange qui n’a pas échappé à Jack Miller …
… Et pour cause : fin 2024, est l’échéance du contrat de l’Australien avec KTM, à l’instar de son équipier Brad Binder et de Marc Marquez avec Honda. On a donc pris date à la télé entre tous ces protagonistes. Dans un entretien sur crash.net, Jack Miller valide ainsi l’option Marquez : « si Marc venait chez KTM, ce serait fantastique pour KTM de signer un grand nom comme ça ». Il en explique la raison : « cela signifierait que nous faisons quelque chose de bien. Soit rendre cette moto suffisamment désirable pour que quelqu’un qui a remporté huit titres mondiaux puisse la vouloir au point de quitter la sienne. Mais nous devrons attendre et voir ».
Jack Miller : « c’est ce que certaines personnes font maintenant : blâmer la moto »
Et si Marc Marquez montait la RC16 pour la critiquer ensuite ? On sait ce que Jack Miller pense des geignards après une retentissante sortie sur le sujet à la veille de la trêve estivale … « Ouais, c’est ce que certaines personnes font maintenant : blâmer la moto. Ne vous méprenez pas, je sais que Marc est un pilote fantastique, mais c’est ce que les gens font en ce moment ».
Il ajoute : « Alex Rins a gagné sur une Honda, il a été compétitif sur une Honda, mais les gens ne regardent pas ça. Et ce n’était pas il y a très longtemps. L’accident de Rins au Mugello était vraiment malheureux, mais c’était un accident que n’importe lequel d’entre nous aurait pu avoir où il a perdu l’avant, a été malchanceux dans le gravier et s’est cassé la jambe ». Miller reste sur sa position : la Honda ne mérite pas toutes ces critiques et son sentiment est sans doute le même à l’égard de la Yamaha où un ultimatum jusqu’au 11 septembre et le test de Misano court depuis peu …