Il y a un an, on aurait parlé à Jack Miller de confinement qu’il n’aurait pas pris le sujet avec intérêt. Mais depuis qu’un coronavirus nous a fait entrer dans un monde d’après, il commence à en déceler les effets. Non seulement d’un point de vue économique et social, mais aussi à titre individuel. Un impact qui n’a épargné personne, jusqu’aux pilotes du MotoGP. Jack Miller en parle, et reconnait que, sans lui, il ne verrait pas les choses de la même façon aujourd’hui …
Le MotoGP a réussi le tour de force d’organiser un Championnat du Monde alors que le confinement aura été le maître mot de l’année. Il reste d’ailleurs toujours d’actualité, car nous ne sommes pas encore sortis de cette COVID-19 qui n’a pas seulement infecté les corps, mais aussi les systèmes et autres certitudes sur la marche et l’équilibre du monde.
Un isolement imposé qui a eu des effets sur le mental de chacun. Jack Miller, reconnait ainsi que cette obligation inédite l’a influencé, au point de lui faire voir les choses différemment. Le pilote Ducati dit sur Speedweek : « lorsque le Qatar a été annulé, je suis rentré chez moi, détendu et concentré sur ce que j’aime vraiment. J’ai compris ce qui était important pour moi et je suis revenu avec un état d’esprit complètement différent ».
Jack Miller : « ils ont fait un travail phénoménal »
L’Australien de 25 ans ajoute : « je pense que la pause était nécessaire car je n’avais jamais pu passer autant de temps chez moi au cours des dix dernières années. J’ai vraiment apprécié ça ». Un confort qui aurait pu diluer la passion et dissoudre l’esprit de compétition. Mais Jack Miller a eu un sursaut salvateur : « le plus important pour nous tous est de pouvoir participer à des courses de motos. J’ai l’impression d’être né pour ça et ce n’était pas facile d’être assis à la maison à me tourner les pouces et à regarder les choses empirer de plus en plus ».
Une conjoncture de crise qui a tout de même été affrontée par les organisateurs qui ont la reconnaissance du désormais pilote officiel Ducati : « Dorna, IRTA et toutes les autres personnes impliquées ont fait un travail phénoménal, en veillant non seulement à ce que nous commencions la saison, mais aussi à pouvoir disputer autant de courses. Bien sûr, il était difficile pour nous, pilotes, de disputer autant de courses en si peu de temps. Mais là encore, c’était un défi bienvenu. C’était une saison inhabituelle, mais je l’ai appréciée ». Un plaisir partagé. Mais on espère un exercice 2021 plus dans la norme …