Le marché des transferts cette année devrait être moins agité que celui de l’an passé. Et pour cause. Depuis, les ténors ont assuré leur avenir pour les deux prochaines années. Mais pour d’autres, il va falloir assurer leur futur. Soit dans leur écurie actuelle, soit s’ouvrir d’autres horizons. Parmi eux, il y a un Jack Miller qui assure que Honda n’est pas sa seule option.
Jack Miller était jusqu’au dernier Grand Prix des Pays-Bas la jurisprudence d’une expérience à ne pas renouveler. Celle tentée par Honda de faire monter directement en MotoGP un talentueux pilote du Moto3. Puis le départ de cette course a été donné et l’Australien de 21 ans l’a emportée. Du coup, le pari a été considéré comme gagné, même si, ensuite, cinq forfaits après blessures suite à une chute ont aussi marqué la saison du pilote Marc VDS au contrat HRC.
Un contrat qui arrive à son terme. Il va donc falloir faire le bilan et ce succès, si beau et opportuniste soit-il, ne saurait être un sésame pour un renouvellement. Jack Miller en a conscience et il sait qu’il est attendu au tournant de ce début de saison qui sera lancé au Qatar, le 26 mars : « j’aimerais poursuivre avec Honda car j’ai fait avec eux trois saisons avec une moto qui n’était pas la meilleure. Alors j’aimerais rester maintenant qu’elle est efficace ».
Mais voilà, ce n’est pas fait : « non, rien n’est encore signé » reconnait sur Autosport l’équipier de Tito Rabat, lui aussi sur la sellette. « Honda va évidemment regarder mes performances et on va essayer de faire du bon travail ». Sinon ? Dans le cas contraire, rien ne sera nécessairement perdu : « j’ai d’autres offres, on a gardé les options ouvertes. J’ai terminé la dernière saison assez fort après avoir été blessé à mi-parcours et je vais essayer de débuter fort celle-ci et on verra où on en sera à la moitié du calendrier. Mais j’ai bien d’autres offres et on étudiera ces options ».
