Après deux années tumultueuses avec KTM, Jack Miller clôture son chapitre autrichien avec un seul podium à son actif, prenant la route vers le Team Pramac Yamaha pour la saison prochaine. L’Australien a goûté pour la première fois à la YZR-M1 lors des tests de novembre à Barcelone, où il a été accueilli par un visage familier, Paolo Campinoti. Cependant, son contrat avec Yamaha n’est que d’un an, reflétant une certaine incertitude mais aussi une opportunité de prouver sa valeur.
Après deux saisons décevantes avec KTM, Jack Miller se lance dans une nouvelle aventure en MotoGP, cette fois avec Yamaha au sein de l’équipe Pramac. Bien qu’il n’ait obtenu qu’un seul podium lors de son passage chez Red Bull KTM, l’Australien espère raviver sa carrière avec une YZR-M1 revue et corrigée pour 2025.
Le passage de Miller chez KTM n’a pas répondu aux attentes. Avec une 14ᵉ place au classement général en 2024, il a été éclipsé par son coéquipier Brad Binder et le rookie sensationnel Pedro Acosta, qui a rapidement pris sa place dans les plans de KTM. Ses meilleurs résultats de la saison ont été deux cinquièmes places à Portimao et Buriram. « Je suis déçu pour tout le monde, » admet Miller. « Je n’ai pas obtenu les résultats que j’espérais, malgré mes efforts constants. »
Miller pointe plusieurs facteurs derrière ces contre-performances, notamment les nouveaux pneus Michelin introduits en 2024 et un châssis qu’il décrit comme problématique depuis Misano 2023. Malgré cela, il a continué à se battre : « même si je suis tombé au sol tous les deux week-ends, je n’ai jamais abandonné. »
Jack Miller : « Marc Marquez nous fait peur, car nous savons à quel point il peut être dominant lorsqu’il est à l’aise »
En rejoignant Yamaha, Miller espère retrouver son meilleur niveau. Lors des tests de Montmeló en novembre, il a pris la mesure de la M1, bien qu’il ait terminé 22ᵉ, à plus de 2 secondes du meilleur temps d’Alex Marquez. Heureusement, il pourra compter sur les conseils de Cal Crutchlow et les retours de pilotes expérimentés comme Fabio Quartararo et Alex Rins pour s’adapter rapidement. Malgré des débuts modestes sur la Yamaha, Miller reste optimiste, misant sur le potentiel de l’équipe et sur son amitié avec Paolo Campinoti, patron de Pramac.
En 2024, Miller a été témoin du retour en force de Marc Marquez avec Ducati. La victoire de l’Espagnol à Aragon, après plus de mille jours sans succès, a impressionné l’Australien. « C’était comme en 2015 ou 2016. Il a donné une leçon à tout le monde sur la façon de rouler, » confie Miller. « Cela nous fait peur, car nous savons à quel point il peut être dominant lorsqu’il est à l’aise. »
Lorsque le sujet de la comparaison entre Marquez et Valentino Rossi est abordé, Miller reste prudent sur Corsedimoto : « l’expérience de Vale a duré deux décennies. Il a développé son style au fil du temps. Marc, lui, est toujours en cours d’écriture. Quand son histoire sera terminée, nous pourrons juger. »
Pour Jack Miller, 2025 représente une opportunité de rebondir. S’il parvient à s’adapter rapidement à la Yamaha, il pourrait se repositionner comme un acteur clé du championnat. Cependant, avec des rivaux comme Marquez, Quartararo, et Martin, la tâche s’annonce ardue. L’avenir de Miller dépendra de sa capacité à transformer ces nouveaux défis en opportunités.