Jack Miller a espéré un temps pouvoir briguer le poste d’équipier d’Andrea Dovizioso au sein du team officiel Ducati. Mais Petrucci a confirmé tout le bien que les dirigeants de Borgo Panigale pensaient de lui, si bien que l’Australien attend maintenant d’être confirmé au sein de son équipe Pramac. Comme ses collègues, il profite des vacances estivales avant de reprendre le collier début août à Brno. Un repos bien utile, car cette saison, le moindre coup de mou se paie cash…
Jack Miller fait une campagne 2019 intéressante, qui lui a donné le podium à Austin et lui permet de virer, à la mi-temps, comme meilleur pilote satellite. Ceci à la faveur de la chute de Fabio Quartararo au Sachsenring. Il est septième du classement général.
Mais l’Australien sait que cette hiérarchie est encore aléatoire. Car le niveau du MotoGP s’est incroyablement resserré : « c’est fou, sauf pour Marc Márquez. Il est impossible de nommer correctement le top 10 car il peut être très différent à chaque course. Et puis il y a des débutants comme Fabio, qui surprend tout le monde, comme ce fut le cas avec Johann Zarco l’an dernier ».
L’exemple du Français montre que le passage à une équipe d’usine peut également être un problème, surtout s’il s’agit d’un constructeur différent. Miller aurait préféré rejoindre Ducati pour la saison MotoGP à venir, mais après la prolongation du contrat de Danilo Petrucci, sa meilleure opportunité est de rester chez Pramac. De toute façon, l’Australien sait qu’il ne doit pas baisser les bras.
« Il faut toujours essayer de livrer le meilleur week-end possible et il ne faut jamais se relâcher. Manquer une demi-seconde peut signifier que vous ne pouvez pas entrer dans le top 10 et rater l’entrée en Q2. C’est un cauchemar » insiste l’équipier de Bagnaia.
Miller souligne également : « l’expérience fait toute la différence. Les blessures ont été un thème récurrent dans ma carrière, ce qui ne m’a jamais trop gêné. Ce n’était pas idéal, bien sûr, mais ça dépend de l’expérience, il faut apprendre de manière continue. Je suis tout de suite sorti de Moto3, ce qui n’était pas facile en soi. Nous n’avions pas toujours un matériel compétitif, mais j’ai toujours fait de mon mieux, et je pense que cela m’a aussi appris à être le pilote que je suis maintenant ».