À l’approche du Grand Prix de France, Jack Miller, pilote officiel KTM, se montre moins expansif que d’habitude. Actuellement 14e au classement du championnat, l’Australien garde sa motivation intacte pour le circuit du Mans, qu’il considère comme l’un de ses favoris. Cependant, c’est lorsqu’il évoque les récentes modifications réglementaires que Miller s’exprime avec plus de vigueur.
« Je suis globalement satisfait des nouvelles règles. Réduire l’aérodynamisme, ça reste dans le cadre de ce qu’on connaît, cela ne change pas fondamentalement notre approche, » déclare Miller. Il approuve particulièrement l’interdiction des dispositifs de correction d’assiette, la jugeant comme un progrès significatif : « c’est une avancée majeure pour moi, j’en suis ravi. »
Jack Miller accueille favorablement la réduction de la cylindrée des moteurs à 850 cm3 prévue pour 2027 : « passer à des moteurs de 850 cm3 est judicieux. Nos motos actuelles sont extrêmement puissantes, et les circuits paraissent de plus en plus étroits. Ce changement est bénéfique pour tous ; il conserve l’attrait du spectacle tout en contrôlant la vitesse. »
Jack Miller : « mais pourquoi rendre les données GPS des pilotes accessibles à toutes les équipes ? »
Cependant, l’une des nouvelles dispositions, celle rendant les données GPS des pilotes accessibles à toutes les équipes, semble contrarier Miller. « Pourquoi faire ça ? Nous sommes là pour courir, pas pour partager toutes nos données. Je ne comprends pas l’intérêt pour les constructeurs, » s’interroge l’Australien sur Speedweek.
Concernant les implications des changements sur la conception des motos, Jack Miller reste optimiste : « bien sûr, l’intégration de nouveaux moteurs modifiera l’ensemble, mais beaucoup d’éléments actuels comme le châssis et l’aérodynamisme resteront pertinents. »
Pour conclure, Miller valorise la réduction des dispositifs techniques : « c’est positif. Je me souviens des MotoGP d’antan, sans tous ces gadgets. C’était plus difficile, le pilote faisait plus la différence. Je ne dis pas que c’était mieux, mais c’était autrement plus challengeant. Avec ces changements, les compétences du pilote compteront à nouveau davantage. »
