Le pilote catalan joue à domicile ce weekend à Barcelone et a conclu les qualifications en tant que meilleur représentant KTM. De bon augure pour la course de demain, qui s’annonce toutefois compliquée et pleine d’incertitudes.
Après une première journée où le manque de sensations se faisait important, Pol Espargaró a trouvé des solutions et s’est montré bien plus à l’aise et rapide. Avec une sixième place en FP3, il s’est assuré sa place d’office en Q2 avant de hausser le ton en FP4 où il a pris la deuxième position.
Avec Miguel Oliveira troisième au classement des temps combinés et Brad Binder neuvième, les KTM semblent finalement à l’aise sur le tracé de Barcelone. Néanmoins les qualifications se sont révélées être un peu plus décevantes avec des résultats moins bons que ceux des essais libres. Ainsi, ils ont terminé septième, dixième et douzième avec l’avantage pour Espargaró.
Le pilote espagnol partira donc du début de la quatrième ligne, ce dont il n’est pas totalement satisfait. « Je suis content de ma qualification mais dans une certaine mesure », a-t-il expliqué auprès de GPOne. « Mon chrono n’est pas mal mais après avoir vu le rythme que j’avais en pneus usés je m’attendais à faire mieux avec les neufs. D’un autre côté je savais que l’adhérence de la KTM sur un seul tour n’est pas optimale donc la septième place n’est pas mal, même si partir de la deuxième ligne aurait tout rendu plus facile. »
Pour autant, rien n’est encore fait car le circuit catalan se montre très piégeur et beaucoup pourraient partir à la faute, de l’avis d’Espargaró :
« L’usure importante du pneu arrière joue beaucoup aussi sur l’avant, qui aura une température beaucoup plus basse en fin de course, ce qui augmentera le risque de tomber. Pour ça j’ai un petit avantage sur d’autres motos, comme les Yamaha par exemple, car je réussis à freiner plus fort avec la KTM. C’est une situation similaire à celle de la République tchèque. »
« J’espère pouvoir récupérer des places au départ en profitant de la longue ligne droite pour ensuite maintenir un bon rythme. Lors des FP4 mon rythme a été fantastique, mais il faudra gérer l’usure du pneu tendre arrière. J’ai essayé d’utiliser le medium pour voir si ça pourrait être une option mais ça a été un désastre de le maintenir à température. Le dur tiendra jusqu’au 15e tour et puis ça sera difficile de juste rester sur ses roues. Celui qui fera la différence est celui qui osera le plus sans chuter. Ça sera une prise de risques continue. »
MotoGP Barcelone J2 : Qualifications
Crédit classement : MotoGP.com