Le sort de Jack Miller semble en être jeté. Inexorablement et en silence, il glisse vers la sortie de l’équipe officielle Ducati, une pente fatale qui pourrait même l’amener en dehors des frontières du fief Ducati. L’Australien en a bien conscience et plutôt que de se morfondre, il veut profiter encore au maximum de ce qu’il a entre les mains, soit l’une des meilleures machines du plateau MotoGP. Troisième temps au terme de la première journée du Grand Prix d’Italie au Mugello, il compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin d’ici la fin des festivités dimanche soir…
Jack Miller compte beaucoup sur ce week-end du Mugello et il l’a fait savoir en prenant la troisième place au terme de la première journée du meeting toscan ce vendredi. JackAss pointe à seulement 0,422 seconde du leader Aleix Espargaró sur une Aprilia, qui a gâché le beau tableau d’ensemble qu’espérait voir les hommes de Borgo Panigale… « Ce fut une première journée positive », a déclaré calmement Miller. « Mais dans l’après-midi, j’ai eu quelques problèmes avec les pneus medium usés. Apparemment, nous devons les utiliser « préchauffés ». Mais nous ne les avons pas fait travailler, alors je suis devenu un peu nerveux. Mais avec le nouveau composé soft à l’arrière, tout a parfaitement fonctionné et la sensation est revenue immédiatement. J’ai ensuite beaucoup progressé, mais la plupart de mes collègues aussi ».
Jack Miller : « je veux me battre pour la pole position«
« Le rythme est là, la vitesse est là. Demain matin, en FP3, nous nous efforcerons de rester dans le top dix et d’entrer directement en Q2 », a déclaré Miller. « Et puis, bien sûr, je veux me battre pour la pole position ». La météo promet une arrivée de la pluie, une nouvelle qui n’effraie pas l’acrobate australien : « jamais. Quand il pleut, il pleut. Nous pouvons contrôler de nombreux aspects en MotoGP. Mais la météo n’en fait pas partie. Quoi qu’il arrive, arrivera. Il faut ensuite s’adapter au mieux à la météo ».
Miller décrit la piste du Mugello comme un défi. « Ce parcours suscite l’enthousiasme des pilotes. Le virage 1 est excitant mais amusant en même temps. Au début du premier tour, j’ai choisi les mêmes points de freinage que l’an dernier. Mais j’ai tout de suite vu que je n’étais plus assez rapide avec cette méthode. J’ai ensuite arpenté le lit de gravier lors du premier tour lancé, ce qui n’était pas idéal. Mais le Mugello est une piste incroyable, un plaisir de rouler ici. Il y a des virages très fluides, en descente aussi » termine l’équipier de Pecco Bagnaia, second au classement.
Résultat FP1/FP2 du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :
Crédit classement: MotoGP.com
