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Joan Mir

C’est un Joan Mir dépité et aussi à la recherche d’un cap pour son avenir proche qui fait le bilan d’un Grand Prix d’Italie où il n’a jamais été dans le coup. Les trois jours ont été autant de déceptions vécues sur la piste au guidon d’une Suzuki qui semble vouloir précipiter sa fin de vie programmée à la fin de l’année. Le Champion du Monde 2020 enregistre son second résultat blanc consécutif, ce qui est un moins que son équipier Alex Rins guère plus verni. Il va falloir un solide Livio Suppo pour que le bateau d’Hamamatsu torpillé par son propre conseil d’administration ne coule pas trop tôt…    

Joan Mir n’a fait que sept tours du Mugello ce dimanche, ce qui est un de moins que son équipier Alex Rins, avant d’abandonner aussi sur chute. Autant dire que le majorquin n’est pas dans les meilleures dispositions pour se présenter au Grand Prix de Catalogne déjà programmée le week-end prochain. Car la solide GSX-RR est devenue comme indéchiffrable, ce qui n’augure rien de bon…

Celui que la rumeur place déjà chez Repsol Honda commente ainsi sur GPOne sa huitième manche de l’année : « je savais que je ne pouvais pas bien faire pendant 23 tours aujourd’hui. J’étais derrière Martin et au bout de la ligne droite j’avais du mal à freiner pour garder la ligne droite. Nous n’avons pas trouvé la place de tout le week-end. Je n’ai pas pu être rapide tout le week-end. C’est difficile à expliquer. Nous devons faire un bon pas en avant si nous voulons faire quelque chose ».

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Joan Mir : « je pense que le problème est dans la configuration, la géométrie de la moto« 

Il explique ainsi son calvaire : « je n’arrivais pas à bien freiner et donc à apporter de la vitesse dans les virages. Je n’arrivais pas à rouler comme je le voulais. Je perdais dans tous les virages, même dans les plus lents, qui sont généralement nos points forts. La moto n’est pourtant pas très différente de l’année dernière, on a juste changé quelques points, en particulier l’abaissement et quelque chose dans le moteur. Nous devons comprendre ce qui s’est passé et comprendre comment améliorer l’utilisation de l’appareil. Je pense que c’est ce dont nous avons besoin ».

Joan Mir donne son idée sur ce qu’il y a à faire : « je pense que le problème est dans la configuration, la géométrie de la moto. Là-dessus je pense qu’on aura un peu de marge de progression. Nous sommes dans une situation difficile, mais nous avons la motivation pour faire mieux. Ce n’est pas la dernière course, nous avons un championnat devant nous » termine-t-il.

Joan Mir, Team Suzuki Ecstar, SHARK Grand Prix de France

Résultat du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Crédit classement: MotoGP.com

 

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